Descriptif / Compte-rendu
Le confinement n’a pas été une période d’inaction pour les membres d’ABIMES.
Chacun a utilisé son temps au mieux.
Véro M. est montée sur son toit a fait du kayak dans sa piscine.
Christian a utilisé ses connaissances en secours pour déplacer un bloc de béton,
Jef a fait de la pub pour le club avec un buff (un peu chaud quand mĂŞme),
Il a aussi entretenu sa forme par du vélo d’appartement et de la marche rapide,
Catherine aussi du du vélo d’appartement et de la gym.
Carole qui nous la fait "l'homme descend du singe et la femme monte dans l'arbre" (dixit JPC).
Jean-Paul a mis au point l’entrainement maison (voir aussi plus loin Elise et Clem et Amandine). Deux anneaux au plafond, un descendeur, une corde de 40m et c'est parti. La difficulté est de régler le glissement de la corde dans le descendeur. Le système à base de shunt n'a pas donné satisfaction. Le plus simple est d'avoir une personne au sol qui gère la régulation. Cela aurait été mieux dans l’escalier d’un client ; « 15 étages, j'aurai aimé pouvoir y mettre une corde. Regrets !» écrit-il.
Pour varier les plaisirs, il a aussi pris l’apéro par Internet avec des amis, fait des contorsions pour réviser sa voiture ou faire le ménage sous les meubles de sa cuisine.
Elise et Clem ont eu aussi fait de la spéléo :
« À l'Hay-les-roses se trouve un coin méconnu et magique, l'aven de la terrasse, situé rue des carrières. Pendant le confinement, Elise et Clément ont décidé de s'y attaquer. La particularité de l'aven de la terrasse est qu'il est composé d'un unique puits à ciel ouvert, de seulement 3m de hauteur. Comme c'est un peu juste pour se maintenir en forme, les deux spéléos ont trouvé un stratagème pour remonter ce puits en continu. La corde passe dans un descendeur amarré à un AN (l'arbre du jardin), puis dans une poulie qui fait figure de tête de puits. Le mono-point dans une roche inconnue appelée "béton" n'étant pas suffisant, un deuxième point est amarré à une rambardite, concrétion urbaine composée de fines colonnes espacées régulièrement. Très étonnant !
Ainsi un-e spéléo se place sur la corde côté poulie, tandis que l'autre s'installe en amont et manie le descendeur. L'un-e monte, l'autre lui donne du mou.
Ce ballet, plus ou moins bien coordonné en fonction de l'habitude, du niveau de fatigue et de la coopération du pantin (mais tu vas glisser oui espèce de &*$#!) dure jusqu'à épuisement de la corde.
Belle suite à cette cavité très engagée, la rue des carrières abrite également l'aven du frigo, dont la rivière souterraine est fraîche et houblonnée. À ne pas manquer ! On finira agréablement la soirée par un petit film spéléo, par exemple Une vie de grand rhinolophe, de Tanguy Stoecklé.
https://youtu.be/tNpSfanm1io »