2ème session (2020) au Trou du Lapin

Date
07 juin 2020

Durée
6h

Type de sortie
Désobstruction/Première
Département
Seine et Marne (77)

Massif
Bassin parisien

Commune
Chenoise

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Après un CR de la première session de travail au trou du Lapin, Clément réussi à motiver Arthur pour aller se rouler dans la boue dans les « profondeurs » du 77.
Après un échange de SMS assez incohérent la veille au soir avec Lucie (une sombre histoire de paté Hennaf et de bières …), notre trésorière adorée finit logiquement par se décommander au petit matin et laisse donc Clément et Arthur seuls pour cette désob.

Arrivée à 10h30, Clément fait le tour du propriétaire à Arthur, on se change et c’est parti pour la première session en rotation. 7 seaux, puis 8 seaux, ça s’élargit enfin, on a moins mal au dos.
Pause déjeuner suivie d’une reconnaissance des environs où on remarque des affaissements dans l’axe Gouffre du Réveillon – Trou du Lapin, le premier à 20m, le second à 200m. Ça nous donne envie de penser qu’une rivière soutire ça et qu’une suite prometteuse nous attend.
On reprend le boulot, 10 seaux, puis encore 10, on déterre un emballage de crêpes Wahou. Commercialisée sous ce nom la première fois en 1988, la terre de remblai que l’on extrait doit être au maximum âgée de 32ans, on commence à se prendre pour des archéologues modernes.
On enlève beaucoup de branches, de tailles parfois assez importantes, il faudra songer à nettoyer le cours du ruisseau une prochaine fois. Parfois une odeur de décomposition nous assaille les narines, le doux fumet persistant quelques longues minutes grâce à l’absence de courant d’air. Clément tombe sur quelques os, possiblement un renard mais difficile de trancher.
Dernier roulement, on s’arrête après 10 seaux, … puis finalement quelque chose sonne creux. Une bouteille en plastique ? Non, c’est trop gros ? Arthur décide de persévérer un peu plus pour en avoir le cœur net (et peut-être trouver un indice sur la vitesse de colmatage). 2 seaux plus tard, c’est un seau de désob que l’on extrait (plein lui aussi). Ce qui monte le total de la journée à un score honorable de 48 seaux.
La cavité et maintenant surcreusée d’environ 1m. On suit toujours les parois et on se dit que le jeu en vaut peut-être la chandelle si l’on poursuit un effort constant, la présence du seau sous cette épaisseur de terre n’augurant rien de bon.

S’ensuit une session nettoyage de matériel dans le Durteint , une petite rivière qui doit son nom au passé de Provins et à sa production de draps teints.
Une petite bière sous les remparts de Provins et on repart en direction de Paris. La proximité de ce chantier et l’espoir de trouver un réseau à dominante horizontale devrait en motiver plus d’un à aller passer un moment à creuser accroupi dans la boue !

Informations prises après coup, il semblerait qu’un certain Louis du SCP, bien connu d’ABIMES et déjà présent au début du chantier en 2011 n’ai pas suspendu ses efforts (l’échelle présente étant de son fait) et compte bien continuer la désob. Après discussion par mail, puis par téléphone, il nous confirmera que c’est bien son seau que l’on a retrouvé et que le trou s’est donc comblé d’environ 2m de haut en un an et demi (date de sa dernière session sur le chantier). Il est donc décidé de lui restituer son seau lorsque l’occasion se présentera et d’unir nos efforts pour de prochaines sessions !


Participants

Clément N. , Arthur P.

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