Canyon dans les Bauges

Date
24 juillet 2020

Durée
3 jours

Type de sortie
Canyon - Classique
Département
Savoie (73)

Massif
Bauges

Commune

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
WE canyon dans les Bauges.

Après une longue période de disette, les beaux jours sont revenus. Nos amis les grenouilles partent donc en quête de rafraîchissement et liberté.
C’est sur les Bauges que nos 4 batraciens jettent leur dévolu, hébergés chez Dorothée, dans la ville Chambéry.

La première partie du groupe arrivera le jeudi soir et prévoira un petit canyon le vendredi matin en attendant la suite des participants. Un bien beau plan qui sera terrassé par la possibilité d‘une grasse matinée.

Finalement les 4 batraciens se rejoignirent sur le parking aval du ruisseau du Sierroz (v4 a1 II) pour un petit repas et la préparation de la nouvelle corde ! Étonnamment, cette étape simple se révéla être l’épreuve de la journée à cause des nœuds dans la corde, machiavéliquement dissimulés par une petite têtarde. Une fois la corde préparée nous partons en navette en haut du canyon. La marche d’approche est rapide mais surprenante. Le canyon peu aquatique est en réalité à sec, ce qui rend l’intégralité des pierres normalement submergées extrêmement glissantes. Nous arrivons enfin au premier obstacle et commençons le canyon (C30; C49; C7; R2; R2; R6; R2; R3; R5; C6; marche de 600m; c15; C40; C12; C6; C6; C6; C41; C6; C3; C7; C3). Les verticales de la partie haute sont jolies mais l’intégrale du canyon est décevant à cause de la marche de jonction avec la partie aval (35 minutes de marche dans un ruisseau quasiment sec, extrêmement glissant). Nous arrivons finalement à la seconde partie du canyon, plus jolie et dont le débit autorise un léger rafraîchissement. La fin du canyon est agréable et la marche de retour plutôt rapide (20 minutes).
Le lendemain nous décidons de dédier la journée à ce que les jeunes fassent de la technique et donc nous partons pour le canyon du Reposoir (v4 a2 II). La marche d’approche est rapide mais raide (à ne pas faire en combi !) et à l’arrivée, OUF, il y a de l’eau dans le canyon. Pas besoin d’enfiler des combi qui seraient seulement imprégnées de nos transpirations. Le canyon promet d’être intéressant (R2; T2; C6; R2; R2; C5; R10; C4 grotte; R3; C8 grotte; C6; C7; C9C20; C25; R4 et C12) et de se dérouler sans encombre... Mais ce sera sans compter sur dame « sélection naturelle » qui nous réserve un magnifique tableau de nature morte (depuis environs 30 jours selon les signalements) sur un pallier entre les 2 passages en grotte. Les quelques obstacles suivants seront odorants et la qualité de l’eau douteuse. Une fois la descente terminée, le pic-nique de midi est rapidement avalé et nous mettons le cap sur le fameux canyon du pont du diable (v4 a3 III). La réputation de ce canyon le précède. Un canyon court, super encaissé, à la marche d’approche ridiculement courte et un repère à BE. La légende était vraie, en arrivant à l’entrée du canyon, nous sommes derrière un groupe et le temps de se changer un autre arrive. Le BE qui nous suivait nous a gentiment laissé passer pour éviter que nous attendions trop longtemps. Les obstacles sont peu nombreux (C7; C8; C11/saut; T7; C8/saut/T7; C3; nage) et l’équipement tellement présent que nous ne sommes jamais embêtés par le groupe qui nous précède.
A peine le temps de se mettre en jambe que le canyon est déjà fini. Que faire ? Et bien on y retourne ! Cette fois les rôles à l’équipement sont inversés et François profite de ce second tour pour sauter un des obstacles (une simple C11 après tout c’est si anodin). La fin arrive encore plus vite que la première fois, mais cette fois pas le temps de refaire un tour, la réservation du restaurant nous attend.
Cela ne paraissait rien, mais finalement ce restaurant fera partie des épreuves du WE (à la manière des 12 travaux d’Astérix). En effet, prendre une fondue ET une entrée au fromage un 25 Juillet, ce n’est pas la meilleure idée du monde pour être sportivement performant. Heureusement le bar à bières de la ville a su étancher notre soif et nous a permis de passer une bonne soirée avant une nuit courte et complexe (le trio fromage/alcool/chaleur n’a jamais été caution de nuit paisible).
Le lendemain, dernier jour, le réveil est pénible et lent. Il faut rassembler ses affaires et se préparer pour le dernier canyon, le Ternèze 2 (v2 a2 II). Ce canyon est plutôt court, parfait pour un dimanche matin. Après une descente un peu raide, nous arrivons à proximité du ruisseau. On se change et on suit le cours d’eau jusqu’à un « pont » qui est en fait les restes d’un ancien barrage complètement éventré par les crues successives. Le canyon (cR3; R5; C5; C14 charnière; C5; R6; R7) débute après ce pont par une descente peu agréable dans des blocs, et jusqu’à un premier rappel assez surprenant pour lequel il faut descendre entre deux blocs directement dans la cascade. Nous atterrissons dans une petite grotte très jolie contenant d’anciens arbres charriés par les crues et maintenant recouverts de calcite. L’image est superbe. La suite déroule tranquillement jusqu’à atteindre un bel encaissement à la sortie duquel nous trouvons des restes de l’ancien barrage (les crues doivent être d’une puissance phénoménale pour transporter des blocs de 2m3 sur cette distance...). La fin du canyon est très proche et c’est maintenant l’heure de remonter à la voiture. 35 minutes de marche dans des sentiers plus ou moins hasardeux et nous voilà à la voiture pour pique-niquer.
On finit par retourner sur Chambéry pour récupérer nos affaires et quitter les lieux en prévision de revenir dans les parages pour le prochain stage canyon qui aura lieux en septembre.

En bonus, montage vidéo réalisé par François :


Participants

Sylvain C. , Sébastien G. , François L. , Clément N.

Commentaires

Commentaire posté par Christian le 28/07/2020
Ho la belle équipe :-)