Trou Souffleur d'Albion

Date
12 juin 2021

Durée
15h

Type de sortie
Classique
Département
Vaucluse (84)

Massif
Plateau d'Albion

Commune
Saint-Christol-d'Albion

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Participants : Jean C, Arthur P, Pierre P (GSP), Marion M (GSP), Sylvain L (GSP - CAF MP)

Une invitation est venue de copains sudistes : le Trou Souffleur d'Albion est équipé en fixe pour des explos et on pourrait utiliser leurs cordes pour descendre (moyennant un coup de main pour remonter de la vieille corde)
Arthur qui n'a jamais mis les pieds dans les cavités du Vaucluse et Jean qui part en vacances dans la moitié sud de la France répondent présents !

Arthur et Jean arrivent le jeudi soir un peu tard et s'installent dans le gîte de l'ASPA qui semble bien grand pour eux seuls. La journée du vendredi est dédiée aux courses, au resto, à cuisiner pour le lendemain soir et au repos (enfin repos la nuit du vendredi au samedi pour Arthur qui sera content de l'achat de boules Quiès au comptoir de l'ASPA).

On retrouve les sudistes devant le trou le samedi matin à 09h00, on regarde l'ancien accès, on jauge le courant d'air de la nouvelle entrée, on s'équipe et on commence à descendre. Les derniers de l'équipe papotent rapidement avec Loufy qui leurs parle de chantiers sur lesquels il travaille actuellement (du beaucoup concrétionné et du courant d'air qui soufflerai plus fort que le Souffleur).

On commence par s'égarer légèrement dans le méandre des Absents en se fiant à des souvenirs trompeurs de Sylvain L puis on arrive rapidement à la première série de puits (P36, P42, P35, P7 et P28). On était prévenu que l'équipement était fait en toute sécurité, mais qu'il y avait peu de mou (pas de col de cygne, pas de possibilité de faire des clefs), les cordes neuves ont rétréci depuis l'équipement. Les personnes ayant équipé sont apparemment fan des AN, AF et de la dyneema !

Arrivés au méandre de l'Ankou, on manque de s'engager trop haut et on repère un petit peu plus bas une marque de peinture blanche qui jalonne la voie la plus facile à suivre. Finalement ce méandre est un peu long, parfois étroit, mais se passe plutôt bien.
On arrive à la seconde série de puits (P64, P76 et P114) et là c'est la démesure !
Les dimensions sont dingues, on ne voit pas nettement l'autre côté du puits lorsque l'on descend, même avec la Scurion de Sylvain L. L'ensemble des puits, depuis l'entrée, est fractionné environ tous les 10-15m. Cela peut paraître rébarbatif à la descente, mais c'est nettement plus agréable à la remontée.

On arrive à la salle des Artifices et on casse la croûte au bivouac non loin de la salle Arénacée avant d'aller jeter un œil à l'affluent de l'Arpenteur et au siphon amont.
Jean retrouve l'endroit exact où il avait fait une photo en 2009 que l'on tentera de reproduire (avec une qualité bien moins bonne).
Après avoir fait demi-tour, on s'arrête devant la voûte basse et on enlève combi et baudrier pour se retrouver en maillot de bain. C'est le moment que Jean choisira pour commencer à rebrousser chemin sur un rythme tranquille, on a convenu de laisser un signe accroché au bas de la corde pour nous signifier qu'il est bien en train de remonter et qu'il ne s'est pas perdu. La voûte basse n'est pas si basse et l'eau froide n'est pas si froide une fois dedans, on décide de laisser combinaison et baudrier sur une plage de l'autre côté et de finir notre sortie en maillot pour ne pas finir complétement trempés (on aurait effectivement pu s'éviter de les porter, certes). Sur le chemin on aperçoit de curieux cailloux en forme de lentilles soudées par grappes horizontales
On passe devant la perte de l'Abée sans réellement s'en apercevoir et on commence l'ascension de l'Ap-poggia-ture, un plan incliné de boue très glissant assez long et avec une pente relativement forte. Arrivé à la salle de l'Acribologie, on éclaire vers le haut sans apercevoir le plafond et on tente d'imaginer le niveau maximal de crue... Ça doit être une sacrée ambiance lorsque le réseau monte en charge !

On rebrousse chemin, la descente de l'Ap-poggia-ture est plus aisée que son ascension. on repasse la voûte basse pas si basse (vraiment quelle idée d'avoir trainé les combis de ce côté...) et après s'être rhabillé on commence à remonter.
Le signal convenu avec Jean est bien là, on s'engage donc sur les cordes sans problème.
Puits André Gendre, Puits de l'Astrolabe, Puits Aymé, contact avec Jean. On récupère au passage les cordes usagées que l'on doit remonter et on s'engage dans le méandre de l'Ankou qui se passe un tout petit peu plus difficilement avec des kits pleins. C'est ensuite le puits de LAnaconda, le puits des 3 Agénors, et méandre des Absents et enfin la sortie, à 2h.

On récupère les bières que l'on avait laissé sous terre au bas du puits d'entrée, on déséquipe la seule corde que l'on a équipé et on trinque tous ensemble.

Au gîte 2 équipe s'affrontent, les partisans du repas immédiat et ceux du repos imminent. Jean et Arthur mangerons des spaghettis bolognaise préparés la veille et se coucherons un peu après les autres.

Le lendemain, rapide nettoyage et discussion avec Marie L avant que les sudistes ne repartent dans le sud et que Jean ne dépose Arthur sur une aire d'autoroute pour prendre son covoiturage en direction de Paris.

TPST : 15h





Participants

Jean C. , Sylvain L. , Arthur P.

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