Réseau Nord de la Combe aux Prêtres

Date
21 juillet 2022

Durée


Type de sortie
Classique
Département
Côte d'or (21)

Massif
Bassin parisien

Commune
Francheville

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
La Combes aux Prêtres, abrégée en CAP par les locaux, c’est depuis 1970 un grand classique de la Côte-d’Or. Autant dire LE plus grand classique de par sa facilité d’accès, sans autorisation, parce que l’orifice est en bordure de route, son peu de verticales sans grandes difficultés techniques, la variété et la beauté de ses paysages. Cat et Jef n’y étaient pas retournés depuis les 50 ans de la CAP en septembre 2019 et aller à proximité était l’occasion à ne pas manquer. Mais qu’y faire de nouveau ? Pourquoi pas le réseau Nord, parcouru par Jef une fois en 2007 ? L’idée est lancée en réunion club et vite reprise.

Donc, le jeudi 21 juillet, une petite équipe de 4 entame sa descente. Carine équipe suivie de Jef qui supervise puis Catherine et Cosimo, vieux copain local de Jef.

La rivière qui est au plus bas, sous le niveau zéro du limnigraphe. RAS jusqu’à l’escalade dans la trémie du réseau Nord, équipée en fixe et un peu étroite, mais moins étroite que le P8 suivant. Les galeries post trémie semblent avoir moins souffert de la fréquentation intensive des autres parties de la CAP car elles sont en dehors des grands axes et les étroitures sélectives limitent l’accès. Et elles comportent de belles formes, inédites ailleurs, dont des blocs concrétionnés éboulés. Sans nous presser, en admirant le paysage, nous atteignons l’affluent du lavoir dont la visite est recommandée en étiage (voir le spéléoguide de la Côte-d’Or page 87). Nous oublions de descendre l’aval et remontons l’amont jusqu’au siphon terminal. Sur deux cent mètres, c’est une belle galerie en conduite forcée, au calcaire blanc parsemé de chailles marron (solides) et noires (pas solides). Parcourue par une rivière au faible débit, c’est un vrai régal pour les yeux. Une cascade de deux mètres précédée d’une marmite profonde est le seul vrai obstacle, plus ludique que difficile, voir la vidéo.

La remontée du P8 est un peu délicate car la première portion du haut a été peu élargie. Rien de trop méchant mais bien trop d’énergie dépensée par les spéléos pour quelques grammes d’énergie concentrée lésinée jadis. Au siècle des perfos et des pailles, c’est un peu dommage mais ça limite la fréquentation aux spéléos minces et motivés 

Sortie en fin d’après-midi après sept heures sous terre, sans regrets d’y avoir trainé pour apprécier la beauté des lieux. Une belle balade à recommander.




Participants

Catherine B. , Jean-Francois B. , Carine E.

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