Descriptif / Compte-rendu
Clément N a trouvé un nouveau jouet sur batterie qu'il compte bien essayer sur le chantier du fond de la
Salle de la Pérouse qui n'a pas l'air d'avoir avancé depuis un moment.
Aussi, les puits sont rapidement équipés et nous voilà en chemin pour la désob du fond de la barrière de calcite, munis du joujou de Clément N et des batteries de compétitions de Clément P.
Après 1h30-2h de travail à percer et élargir à la main, la mèche du perfo survitaminé donne enfin sur un vide.
2h de travail plus tard Déborah et Emilie, les gabarits les plus petits réussissent à passer, c'est apparemment joli et très concrétionné ! Nous sommes euphoriques.
Encore 1h de perçage bien efficace aidé par le groupe de l'autre côté et le reste de l’équipe arrive à passer.
On rentre donc dans une salle qui est la digne suite de la
Salle de la Pérouse, beaucoup de concrétions et beaux volumes. On continue sur une centaine de mètres avant d’être arrêtés par une nouvelle barrière de calcite.
Après la pause déjeuner, un relief attire l'oeil de Sophie et Serge, une forme circulaire au sol, là où l’on a pris le temps de pique-niquer. Il s'agit d'un amas de concrétions (stalagmites ou stalactites ?) disposés en cercle qui font penser à ce qui a été découvert Ã
Bruniquel.
Comme Ã
Bruniquel, la structure semble être artificielle, il est peu probable que la nature ait pu faire s’effondrer des spéléothèmes avec un tel agencement.
Pour rappel, non loin de la salle de la Pérouse on peut voir de nombreuses griffades d'ours, ce qui prouve qu'un porche devait exister dans un passé très lointain.
Cela pourrait être un argument en faveur de la thèse d’une structure construite par des hommes préhistoriques (Sapiens? Néanderthal?).
Les contacts avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne Franche-Comté ont déjà été pris, en espérant que cette découverte, qui se situe non loin du terrain naturel, débouche sur l’ouverture d’une future grotte touristique qui permettrait de la rendre plus visible.