Vaucluse (Inter-clubs CDS92)
Date
Du 25 juillet 2008 au 02 août 0008
Durée
de 2h Ă 14h
Type de sortie
Classique
Du 25 juillet 2008 au 02 août 0008
Durée
de 2h Ă 14h
Type de sortie
Classique
Département
Vaucluse (84)
Massif
Plateau d'Albion
Commune
Saint Trinit
Vaucluse (84)
Massif
Plateau d'Albion
Commune
Saint Trinit
Descriptif / Compte-rendu
Seize spéléos du CDS92 dont 7 de ABIMES ont participé à cet inter-club d'une semaine.
L'objectif majeur était d'aller au Siphon Blanc de l'aven Autran. Nous serons huit à l'atteindre le jour J (après une journée d'équipement des puits d'entrée et du début du P105 et avant la journée de déséquipement des puits d'entrée). Les uns ou les autres iront aussi visiter les avens du Château , du Rousti, de Calavon (belle suprise), du Caladaire et du Marquisant. Cela sera l'occasion pour quelques un(e)s d'équiper et pour les plus jeunes de visiter des cavités de taille respectable.
Les balades dans cette région touristique (gorges de la Nesque, carrière d'ocre de Rousillon) et le gîte (ferme des Bayles), très agréable en été (piscine), avec dépendances pour le matériel et une très grande salle commune, agrémenteront notre séjour.
D'autres cavités de plus grande envergure restent à (re)découvrir sur ce plateau d'Albion....peut être un deuxième inter-club sur le Vaucluse à organiser pour les années à venir.
NB: participants (ordre aléatoire) de
TetE: Hugues Parrot, Hugues Philippe, Eric Costes, VĂ©roniques Genkin, VĂ©roniques Hautin
ASTC: Benoît Mouy, Christophe Delattre, Christophe Babe, Rodolphe Kuhn
ABIMES: voir ci dessous
NB2: CR exhaustif en cours de préparation
Seize spéléos du CDS92 dont 7 de ABIMES ont participé à cet inter-club d'une semaine.
L'objectif majeur était d'aller au Siphon Blanc de l'aven Autran. Nous serons huit à l'atteindre le jour J (après une journée d'équipement des puits d'entrée et du début du P105 et avant la journée de déséquipement des puits d'entrée). Les uns ou les autres iront aussi visiter les avens du Château , du Rousti, de Calavon (belle suprise), du Caladaire et du Marquisant. Cela sera l'occasion pour quelques un(e)s d'équiper et pour les plus jeunes de visiter des cavités de taille respectable.
Les balades dans cette région touristique (gorges de la Nesque, carrière d'ocre de Rousillon) et le gîte (ferme des Bayles), très agréable en été (piscine), avec dépendances pour le matériel et une très grande salle commune, agrémenteront notre séjour.
D'autres cavités de plus grande envergure restent à (re)découvrir sur ce plateau d'Albion....peut être un deuxième inter-club sur le Vaucluse à organiser pour les années à venir.
NB: participants (ordre aléatoire) de
TetE: Hugues Parrot, Hugues Philippe, Eric Costes, VĂ©roniques Genkin, VĂ©roniques Hautin
ASTC: Benoît Mouy, Christophe Delattre, Christophe Babe, Rodolphe Kuhn
ABIMES: voir ci dessous
NB2: CR exhaustif en cours de préparation
Participants
Jean C. , Colin C. , Dorian C. , Jean-Paul C. , Mireille C. , Alain G. , Trong Chuong N.
Jean C. , Colin C. , Dorian C. , Jean-Paul C. , Mireille C. , Alain G. , Trong Chuong N.
Commentaires
Commentaire posté par Dorian Couturier le 27/04/2009
J'ai visité 2 grottes :
- l'aven du Marquisan avec J-Paul et Colin
- l'aven du château avec J-Paul, Colin et Véronique Hautin
Dans l'aven du Château, j'ai eu un peu chaud et de l'eau dans les bottes. En les lavant, j'ai vu qu'il y avait plein de trous !
L'aven s'ouvre dans le village. Il s'agit d'une trappe en verre qui ferme à clé. A travers la vitre, on voit l'entrée du gouffre. Lorsque la nuit tombe, les lumières du village s'allument et des projecteurs dans le gouffre permettent de voir les premiers mètres.
Véro se trouvait en haut du P38 d'entrée pour surveiller que l'on met bien son descendeur et "ferme bien le triangle" comme me l'a demandé Papa car il était ouvert !
Papa était 10m plus bas sur un palier car il y avait un fractionnement. Papa s'est aperçu que mon descendeur était mis pour un gaucher.
Dans le second puits, de 27m, je suis descendu le premier. Je le trouve plus beau parce qu'on était dans le vide, avec une roche claire, cannelée et sculpté par l'eau.
Commentaire posté par Colin Couturier le 27/04/2009
Ă lire Ă la suite du commentaire de Dorian :
Le village s'appelle Saint-Christol. L'entrée du gouffre était au pied d'une maison. Il y a un spot à l'entrée qui éclaire la nuit. On s'est équipé dans la rue. Ça a commencé par une désescalade de 3m. En bas, il y avait une plate-forme puis on descendait dans un puits de 38m. Je ne regardais pas en bas. J'arrive au niveau de Papa, je change de corde et je suis descendu le plus vite possible pour profiter de la descente.
Papa et Véro nous rejoignent. On a hésité pour la suite. On descend en suivant le tuyau noir (utilité inconnue).
Le départ du puits suivant est facile, un peu étroit, de 27m, qui mène en bas. Ce puits avait une forme d'entonnoir ou de haricot blanc, parsemé de rognons de silex.
On a attaqué le méandre de 70m assez compliqué, parfois dans l'eau. Dans une salle, il y avait une cascade qui tombait du plafond. Méandre étroit, souvent 4 pattes, bas de plafond, cailloux au sol qui faisait mal aux genoux et aux coudes. Véro était couverte de bleus le lendemain. Papa portait le kit et souffrait le plus car il est le plus gros.
Véro a trouvé le puits suivant avec une barre. On se demandait comment équiper et faire passer les enfants sans problème, quand j’ai vu 2 spits permettant d'installer la corde facilement. La descente commence par un passage très étroit et continue arrosée par une cascade qui tombe du méandre. Arrivés en bas, je continue tout seul dans une descente de 3m puis je m'engage dans un méandre bas mais large jusqu'à ce que l'eau aille sous la roche. Pendant ce temps, Véro puis Dorian sont remontés. Je suis, puis Papa ferme la marche. Retour du méandre plus simple qu'à l'aller.
Dans le premier puits, Papa est remonté en premier et a attendu Dorian au fractio. Papa est ensuite monté jusqu'en haut. Dorian l'a suivi avec un bloqueur de pied. Véronique est montée en troisième et m’a attendu au fractio. Je suis remonté en dernier. Je me suis caillé à cause de l'humidité et du froid. Véro a entièrement déséquipé le gouffre.
Nous avons attendu tout équipé à la sortie pour prendre une photo des quatre explorateurs en même temps.
On s'est changé devant la mairie. Au moment où Papa était tout nu, quelqu'un est arrivé et Papa a couru se cacher.
Mireille a noté que le dernier était entré sous terre à 16h et Dorian qui est sorti le premier, a entendu le générique du journal de 20h.
------
Le Marquisan :
On a pique niqué à l'entrée du trou avec Maman. Dorian, Papa et moi sommes descendus vers 13h. Puits d'effondrement au milieu des arbres près d'un champ de lavande.
J-Paul s'installe au fractio. Je descends le premier jusqu'en bas, suivi de Dorian. J’ai trouvé une salamandre et je l’ai mise sur sa main (gantée) et montrée aux autres. C'est un gros lézard noir très paresseux avec des tâches orange.
J-Paul a équipé un éboulis très boueux et pentu. On a trouvé des os divers et variés de vache. Après un ressaut de 3m, il fallait se mettre à plat ventre dans une flaque pour accéder à une galerie cylindrique à moitié remplie de terre. Quinze mètres plus loin, un carrefour : à gauche une galerie très étroite donne accès à un puits de 30m. En face, la galerie continue sur 50 mètres. Et à droite, un petit méandre conduit aux cordes laissées par les copains. J-Paul descend sur cette corde et reste coincé tant c'est étroit. Je suis sans peine. Dorian reste derrière sans oser s'engager. Au delà d'une petite main courante de 4m, j’ai parcouru un méandre étroit de 50m de long qui donne accès au puits suivant que nous ne descendons pas. Le méandre présentait un virage en épingle à cheveux.
Commentaire posté par Dorian Couturier le 27/04/2009
J'ai visité 2 grottes :
- l'aven du Marquisan avec J-Paul et Colin
- l'aven du château avec J-Paul, Colin et Véronique Hautin
Dans l'aven du Château, j'ai eu un peu chaud et de l'eau dans les bottes. En les lavant, j'ai vu qu'il y avait plein de trous !
L'aven s'ouvre dans le village. Il s'agit d'une trappe en verre qui ferme à clé. A travers la vitre, on voit l'entrée du gouffre. Lorsque la nuit tombe, les lumières du village s'allument et des projecteurs dans le gouffre permettent de voir les premiers mètres.
Véro se trouvait en haut du P38 d'entrée pour surveiller que l'on met bien son descendeur et "ferme bien le triangle" comme me l'a demandé Papa car il était ouvert !
Papa était 10m plus bas sur un palier car il y avait un fractionnement. Papa s'est aperçu que mon descendeur était mis pour un gaucher.
Dans le second puits, de 27m, je suis descendu le premier. Je le trouve plus beau parce qu'on était dans le vide, avec une roche claire, cannelée et sculpté par l'eau.
Commentaire posté par Colin Couturier le 27/04/2009
Ă lire Ă la suite du commentaire de Dorian :
Le village s'appelle Saint-Christol. L'entrée du gouffre était au pied d'une maison. Il y a un spot à l'entrée qui éclaire la nuit. On s'est équipé dans la rue. Ça a commencé par une désescalade de 3m. En bas, il y avait une plate-forme puis on descendait dans un puits de 38m. Je ne regardais pas en bas. J'arrive au niveau de Papa, je change de corde et je suis descendu le plus vite possible pour profiter de la descente.
Papa et Véro nous rejoignent. On a hésité pour la suite. On descend en suivant le tuyau noir (utilité inconnue).
Le départ du puits suivant est facile, un peu étroit, de 27m, qui mène en bas. Ce puits avait une forme d'entonnoir ou de haricot blanc, parsemé de rognons de silex.
On a attaqué le méandre de 70m assez compliqué, parfois dans l'eau. Dans une salle, il y avait une cascade qui tombait du plafond. Méandre étroit, souvent 4 pattes, bas de plafond, cailloux au sol qui faisait mal aux genoux et aux coudes. Véro était couverte de bleus le lendemain. Papa portait le kit et souffrait le plus car il est le plus gros.
Véro a trouvé le puits suivant avec une barre. On se demandait comment équiper et faire passer les enfants sans problème, quand j’ai vu 2 spits permettant d'installer la corde facilement. La descente commence par un passage très étroit et continue arrosée par une cascade qui tombe du méandre. Arrivés en bas, je continue tout seul dans une descente de 3m puis je m'engage dans un méandre bas mais large jusqu'à ce que l'eau aille sous la roche. Pendant ce temps, Véro puis Dorian sont remontés. Je suis, puis Papa ferme la marche. Retour du méandre plus simple qu'à l'aller.
Dans le premier puits, Papa est remonté en premier et a attendu Dorian au fractio. Papa est ensuite monté jusqu'en haut. Dorian l'a suivi avec un bloqueur de pied. Véronique est montée en troisième et m’a attendu au fractio. Je suis remonté en dernier. Je me suis caillé à cause de l'humidité et du froid. Véro a entièrement déséquipé le gouffre.
Nous avons attendu tout équipé à la sortie pour prendre une photo des quatre explorateurs en même temps.
On s'est changé devant la mairie. Au moment où Papa était tout nu, quelqu'un est arrivé et Papa a couru se cacher.
Mireille a noté que le dernier était entré sous terre à 16h et Dorian qui est sorti le premier, a entendu le générique du journal de 20h.
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Le Marquisan :
On a pique niqué à l'entrée du trou avec Maman. Dorian, Papa et moi sommes descendus vers 13h. Puits d'effondrement au milieu des arbres près d'un champ de lavande.
J-Paul s'installe au fractio. Je descends le premier jusqu'en bas, suivi de Dorian. J’ai trouvé une salamandre et je l’ai mise sur sa main (gantée) et montrée aux autres. C'est un gros lézard noir très paresseux avec des tâches orange.
J-Paul a équipé un éboulis très boueux et pentu. On a trouvé des os divers et variés de vache. Après un ressaut de 3m, il fallait se mettre à plat ventre dans une flaque pour accéder à une galerie cylindrique à moitié remplie de terre. Quinze mètres plus loin, un carrefour : à gauche une galerie très étroite donne accès à un puits de 30m. En face, la galerie continue sur 50 mètres. Et à droite, un petit méandre conduit aux cordes laissées par les copains. J-Paul descend sur cette corde et reste coincé tant c'est étroit. Je suis sans peine. Dorian reste derrière sans oser s'engager. Au delà d'une petite main courante de 4m, j’ai parcouru un méandre étroit de 50m de long qui donne accès au puits suivant que nous ne descendons pas. Le méandre présentait un virage en épingle à cheveux.
