Basilique de Koekelberg

Date
Du 25 avril 2009 au 26 avril 2009

Durée
2 jours

Type de sortie
Expédition à l'étranger
Département
Etranger (E)

Massif


Commune
Bruxelles

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
11e rallye organisé par le Groupe spéléo Redan.

Les "doubles fonds" immenses d'une basilique encore plus immense sont équipés de broches pour pouvoir y installer de multiples parcours spéléo.

Tout d'abord, il faut féliciter l'organisation qui permet à 300 ou 400 spéléos de découvrir ce site exceptionnel.
Merci pour cette simplicité et cette convivialité : un parking spacieux, un réfectoire facile d'accès, un couchage à la dém..., des formalités réduites au minimum et 2 000 mètres de cordes pour croiser des spéléos venus de toute l'Europe, des pigeons que l'on dérange, des grosses cloches assourdissantes et un panorama à en couper le souffle !

Dans le sous-sol, installée sur une petite table, une discrète dame accueille les participants. Juste à côté, très discret aussi, le départ des parcours. 5 mètres pour monter au plafond, 5 m de tyrolienne pour atteindre un coffre en bois qu'il faut traverser (certains sèchent déjà pour y prendre pied, d'autres abandonnent la technique et s'orientent vers le bar) et l'on continue par 2 ou 3 amarrages en plafond pour atteindre un trou béant dans un mur de briques. Là commence véritablement l'aventure. On s'enfonce dans les souterrains de la basilique pour très vite remonter 30 m dans un tube de béton. A la sortie, on est dans la pénombre mais déjà dans les combles de la basilique. Une corde vers le plafond montre la suite du parcours. Bientôt nous sommes au sommet d'une des 2 tours. Il faut alors plonger de 50m vers le sol au milieu d'un escalier en colimaçon. Nous préférons remonter ... par l'escalier ! Il faut alors enjamber une petite fenêtre et se lancer dans une vire interminable autour de toute la face de la basilique, vires tendues, larges boucles, angles abrasifs, pendules arachnéens, faux-pas aériens, et enfin -alors que certains d'entre nous en ont marre d'attendre suspendus pendant des heures en plein vent- remontée extérieure au sommet de la seconde tour pour se lancer dans une jonction par "grande boucle" vers la seconde tour. On atteint alors le départ d'une tyrolienne horizontale, très aérienne à près de 60m du sol. A l'autre bout, toujours en plein vide, il faut mettre son descendeur pour atteindre un dernier rebord qui donne le départ de la tyro,... non du rappel guidé final.
Tout le monde a du mal à descendre. J-Paul tente une solution plus rapide : tellement rapide qu'il arrive en bas violemment et en sera quitte pour une très très grosse frayeur (individuelle et collective), la destruction d'une paire de gant neuve mais salvatrice, et une nuit à l'hôpital... Plus de peur que de mal ! Nous sommes à la fin du parcours A.... Il y avait la variante B.

D'autres pourront au cours de la nuit faire le parcours E : monter jusqu'au sommet du grand dôme (il faut un courage certain pour faire le pas dans un vide très impressionnant à 45m du sol et 45m du sommet, au bout d'une corde nécessairement très élastique !) mais il n'y avait pas assez de temps que tout le monde puisse y participer !

Le lendemain matin nos "jeunes" feront le parcours C ou sa variante D. Je les laisse raconter.



Participants

Jean C. , Jean-Paul C. , Sylvain C. , Sébastien G. , Olivier P. , Aurélien S.

Commentaires

Commentaire posté par GaĂ«tan le 29/04/2009
Quel dragueur ce Jean Paul! C'était pour épater la jolie flamande que tu as tenté le record de vitesse sur rappel guidé?

Commentaire posté par Sylvain le 28/04/2009
A noter : pendant que Jean-Paul battait des records de vitesse de rappel guidé, le reste de l'équipe Abimes s'est magistralement distinguée par ses profondes connaissances spéléologiques lors des réponses au concours qui avait été organisé par le club de Redan.
Par simple malchance, nous avons loupé de peu la coupe de la victoire, mais en raflant la deuxième place, et le prix le plus intéressant : le paquetage "Trappiste de Rochefort", la valeureuse team Abimes a prouvé son attachement aux valeurs de la spéléo