Descriptif / Compte-rendu
Nous voici à nouveau partis pour la grotte Baudin... cette fois, nous avons bon espoir de dépasser notre terminus du mois de février et conclure la reconnaissance pour la traversée du Verneau.
Deux groupes entrent à peu d'intervalle, le troisième restant à attendre leurs encadrants, qui arriveront à une heure digne d’un repas bien arrosé, laissant le temps nécessaire pour que nos deux initiés procèdent à un génocide en règle de nos amies les mouches qui avaient élu domicile dans le gîte.
L'Abimes pénètre enfin dans la cavité. C’est encore le matin, et surtout, il n’y a pas de chien. Autant dire que la progression s'en retrouve plutôt aisée, bien que le plafond soit parfois un peu bas, à se demander comment on avait réussi à passer avec un clébard ...
A l’annonce que l'un des groupes se perdra et l'autre se mouillera, ça ricane. Bien mal jugé… une des prophéties s'accomplira, et pour tout le monde, sans distinction.
Une première chose frappe dès l'arrivée au collecteur : il n'y a pas d'eau, pas du tout ! Les cataractes rugissantes ont disparu, et c'est un pissotis clapotant qui ruisselle au bas de la vire. Cette absence d'eau, bien qu'elle nous permette d'avancer vite et facilement, ôte une partie de l'âme de cette cavité, dommage d'un certain sens.
Enfin, on arrive tout de même à se mouiller allègrement dans le bassin merdique, qui du fait d'un seuil, ne désemplit pas. L'eau est froide, et certain (sans « s ») use et abuse des grattons pour se mouiller le moins possible ;)
Nous finissons par faire demi-tour après la salle du balcon, devant une vasque aux proportions inconnues, annonçant une baignade totale et inévitable. Sébastien, privé de baignade, nous gratifie au retour d’un saut spectaculaire dans le peu d’eau du collecteur : l’amarrage de la corde d’assurance à une petite désescalade a lâché.
Au retour, petit détour vers le tripode, concrétion complètement inouïe et miraculeusement encore intacte. The place to go de cette cavité ! On ne peut pas dire de même de la galerie des macaronis, qui rappelle un peu le Dahu par certains côtés...
Au retour, nous croiserons notre troisième groupe dans la galerie des plaquettes, je les laisse décrire leurs péripéties.
Mission accomplie, la reconnaissance de la partie basse du Verneau est réalisée. Y reste plus qu’à !
Tpst : 12h
N’oublions pas dans ce compte rendu la razzia effectuée chez le fromager local, et les quelques kilos de fromages qui ont alourdi les voitures au retour.
Sylvain