Aven de la Dame

Date
31 décembre 2010

Durée
6h

Type de sortie
Classique
Département
Hérault (34)

Massif


Commune
Brissac

Descriptif / Compte-rendu
Outre l'équipe de surface, maintenant presque quotidienne, et nos photographes acharnés retournés à l'aven du Laurier, nous voici trois à nous lancer à l'assaut de l'Aven de la Dame en ce dernier jour de l'année.
Le départ ne se fait pas très très tôt (horaires d'abimes quoi), et nous conduit au pied du château de Brissac le haut.
Nous nous garons devant la maison d'une charmante dame qui nous confirme la direction à prendre et nous attaquons l'ascension dans la garrigue. Ça monte, ça monte, et nous trouvons sans problèmes, à l'ancienne, carte IGN à la main (le trou y est marqué) et sans boussole.
Il faut dire que l'entrée s'ouvre pile au bord du chemin, à peine plus d'un mètre sépare l'abîme de 3 mètres de diamètre du sentier glissant !
Pause casse-croûte avant que Philippe ne se lance dans l'équipement qui commence par une main courante sur buisson et barrant le sentier de randonnée et un beau frottement, adouci par un des kits qui restera là toute la sortie. Ça promet !
La suite s'agrandit, mais pas le nombre de points à chaque frac. L'absence de trousse à spits se fait remarquer mais l'on arrive quand même au sommet du P84 final.
Philippe me passe la main pour l'équipement et, c'est avec quelque émotion, que je me lance. Pendu sur de la dyneema accrochée à une barre métallique plus ou moins sertie dans la calcite, la descente est "ambiance" : la corde de 8,5 mm ressemble à un lacet de chaussure, on ne voit pas le fond, le puits qui prend vite de belles proportions avec 20 m de diamètre et est entièrement concrétionné tout du long. Magnifique !!
La fiche d'équipement indique du plein pot, avec tout de même deux frottements !!! Un spéléo bien intentionné y a laissé à chaque fois un spit dans la calcite, mais je me pose encore la question : pourquoi pas 2 ???
Heureusement, ces deux fracs partagent équitablement le puits en portions de 30 mètres environ, ce qui sera agréable pour la remontée.
Le fond du puits est le terminus, ne présentant en lui même qu'un petit d'intérêt après cette belle descente. A noter une petite zone joliment concrétionnée, et la présence d'une centaine de chauves-souris (des murins ?) dont la découverte, pendus 30 mètres au-dessus de nous, nous fait hâter la remontée.
Remontée sans problèmes, le seul passage délicat étant le plan incliné à 50°, glissant comme il faut pour en être désagréable avec un kit aux fesses.
Redescente aux lumières des acétos pour retrouver notre charmante habitante, qui nous proposera un verre, que nous serons dans l'obligation de décliner, Philippe et Claire devant préparer le bœuf Orlov du soir (plat dédié par son cuisinier français Urbain Dubois au Prince Alexeï Fiodorovitch Orlov, plénipotentiaire, entre autre chargé de conclure le traité de Paris du 30 mars 1856, ne pas confondre avec Strogonov qui a lui aussi son bœuf) Miam !
Pour le prochain passage, ne pas oublier la trousse à spit...

Sylvain

Participants

Claire B. , Sylvain C. , Philippe T.

Commentaires

Commentaire posté par saz le 30/05/2015
hello

ben si ! il y a bien des doubles amarrages dans le grand puits
mais asez eloignés les un des autres faut de grandes sangles.
et toujours autant de chauves souris mais personne n'a repris notre ancienne desob dans l'argile du fond.