Gouffre de Pourpevelle

Date
26 février 2011

Durée
10h

Type de sortie
Classique
Département
Doubs (25)

Massif


Commune
Soye

Photos







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Descriptif / Compte-rendu

Résumé pour ceux qui n'ont pas le courage de tout lire

On rentre dans l'trou. On marche. Ooooh c'est beau. On ressort du trou. On boit des bières, mais on mange pas de raclette. On retourne à Paris parce que lundi y a école.

Un gros pavé pour les braves

(... plein de private-jokes et de références hollywoodiennes)

On passera les détails d'un voyage sans histoire de Paname jusqu'au gîte, situé pas loin de nulle part et au nord-ouest d'ailleurs.
Beaucoup plus intéressant, la découverte de trois appareils à raclette qui ont tôt fait d'exciter les convoitises... malheureusement, c'est incompatible avec le menu macrobiotique proposé par Tonio. On devra se résoudre la mort dans l'âme à manger du chou-fleur. Tonio, si tu lis ces lignes, j'espère que tu portes encore tout le poids de ta culpabilité.
Une bière pour fêter l'arrivée au gîte et au lit. Concerts de ronflements et autres bruits organiques dans les chambrées.
Lever. Ptit déj. Gaëtan, poussé par son enthousiasme à aller dans une cavité, est levé dès l'aurore. Nous devons comme toujours freiner son ardeur et attendre que tout le monde soit prêt...Les classiques : atelier salade de pâtes, préparation des bidons de bouffe...
C'est parti.


Le gouffre est dans un petit bosquet isolé en bordure de route. Marche d'approche : 1 minute.
Alors que nous sommes en train de nous garnir des cinq kilos réglementaires de matériel que porte tout spéléo, Fabien s'approche de nous avec un air de conspirateur :
- z'avez vu c'que j'ai amené pour vous les débutants? avec ça, vous vous sentirez mieux...
- naaan! t'en as apporté? dooonne! donne! à moi!

Et nos mains de se refermer avidement sur les objets présentés...

Jean-Paul passe en tête, il équipera la cavité.
Les gouffres, ça se ressemble pas mal. De la végétation autour, de la caillasse, un trou. Amarrage naturel sur un arbre, et hop on descend. Un fractio, et déjà le fond est là. La suite mène à une grande salle d'éboulis. Un puits en méandre de quelques mètres est dissimulé entre des blocs. Puis petit passage en méandre et on arrive rapidement en tête du grand puits : celui-ci se descend d'abord contre la paroi, la corde protégée des frottements grâce à une déviation, puis plein pot sur une vingtaine de mètres. La corde glisse bien et la descente est assez jubilatoire... on évite de se gâcher ce petit plaisir en se disant qu'il faudra remonter tout ça.

On atterrit sur un talus d'éboulis concrétionné et glaiseux. Très rapidement, nous sommes à l'entrée du réseau sud de Pourpevelle. Des spéléos indélicats ont laissé leur signature à l'acéto sur les parois, le sol est couvert de tas de chaux.
Le calcaire est couleur rouille, assez lisse et peu concrétionné. Le terrain est riche en fer, en témoigne une ancienne mine à 200 mètres à vol d'oiseau du gouffre. Nous n'avons pas réellement l'impression de cheminer dans du karst, mais plutôt de se promener dans une carrière d'ocre...
Un petit tour jusqu'à la diaclase Weite, et c'est la pause déjeuner avant d'attaquer pour de bon la cavité. Car jusqu'alors, ça ressemble plus à une promenade dominicale qu'à de la spéléo. On ne va pas être déçus par la suite.

On repart par la galerie surbaissée du réseau sud, 200 m en canard ou plié en deux, ça ne nous fait pas peur... pour l'instant. Plus on avance, plus ça se calcifie : les concrétions apparaissent, dont de chouettes stalagmites en assiettes. Arrivent les passages aquatiques. Tonio et Jean-Paul s'équipent en néoprène, car ils s'attendent à des passages inondés de dimensions bibliques.
- mais... Jean-Paul, tu SAIGNES! va falloir qu'on te noie! on peut pas continuer avec un blessé
- boah déconnez pas les gars c'est rien qu'une égratignure sur le doigt...
- ouais mais dans Sanctum faut pas tomber malade ou être blessé. C'est l'euthanasie direct
- ça a l'air sympa votre film faut que j'voie ça...

L'eau est fraîche, mais ça n'est pas saisissant... tant qu'on ne doit pas nager, tout va. Le cheminement aquatique se fait tant que possible en opposition... jusqu'au moment où il faut se baigner pour de bon. Le paysage est varié : vasques, barrages de calcite, gours et concrétions verticales. On en prend plein la vue et on en oublie l'humidité. L'eau, parlons-en, est limpide : pas d'argile, pas de touille, un beau bleu... ne serait sa température, on se croirait en Méditerranée. Il faut bientôt quitter cette zone inondée qui siphonne, une zone argileuse nous mène à une conduite forcée suivie d'un puits de 8 mètres en diaclase. Le boyau surplombant le puits est pourvu d'une étrange concrétion... d'où suinte de l'eau sous pression, à la manière d'un Manneken-pis miniature. Il faut bien admettre que ça nous fait marrer un moment. Et c'est tant mieux, l'attente en tête de puits n'en passe que plus vite, le temps d'épuiser toutes les anecdotes scato-urologiques qui nous passent par la tête et de prendre des photos.
Sur les conseils de Jean-Paul, tout le monde laisse au pied du puits descendeur, pédale et autres matériels de progression verticale, qui n'auront plus leur utilité pour la suite... ou pas.

Après un cours passage sur éboulis, on reprend une progression aquatique. Le paysage est beaucoup plus vif, les vasques se succèdent. On commence d'ailleurs par de sympathiques vasques remplies de guano de chiroptères, qui ont attiré pas mal de crustacés. Vaut mieux pas tomber dedans. Les crustacés sont trop petits pour être grignotés à l'apéro : on leur laissera la vie sauve.
La progression en oppo pour ne pas se mouiller finit par montrer ses limites et on est reparti pour une séance de piscine dans une eau à 8°C. Ce n'est pas plus mal car comme l'eau est trouble, on perd parfois de l'énergie à progresser en opposition au-dessus de passages avec seulement 20 cm d'eau...
Bon, c'est pas tout mais on en est où? On nous vantait une voûte mouillante, une galerie des cristaux... Justement...
- Dis Grand Schtroumpf, on arrive bientĂ´t?
- ouais le réseau est juste après, mais avant y a 1/2 heure de ramping.
- mwaaaah l'aut! t'es d'Marseille ou quoi?

En fait on n'y croyait pas vraiment... Une demi heure de ramping, c'est peu dire. La galerie des cristaux est un boyau aplati dans lequel se succèdent des sections où l'on peut au mieux marcher plié en deux, le plus souvent à quatre pattes... et au pire, ramper comme des lombrics. Une alternance de trous dans le sol calcité et de gours asséchés rendent la progression difficile. Les cristaux de calcite qui donnent leur nom au passage sont visibles sous les planchers effondrés et le long de la galerie. Les genouillères montrent toute leur utilité. Pour ma part, le kit ajoute un piquant qui n'était pas franchement nécessaire. La 1/2h semble durer une éternité, ça laisse le temps d'épuiser tout le lexique de l'injurologie à destination du kit, mais aussi de la cavité qui a choisi de mettre des obstacles en travers des tibias et des genoux. Le plafond s'abaisse progressivement... Dans les passages bas, il n'y a malheureusement pas vraiment de méthode pour progresser, seuls les petits qui étaient défavorisés par les séances d'opposition prennent leur revanche, et encore. C'est long, très long. Pour donner une idée, relisez "La route" de Jack Kerouac.
- Dis Grand Schtroumpf, on arrive bientĂ´t?
- ouais le réseau est juste après, mais avant y a la voûte mouillante

Notre progression en reptation dans la voûte mouillante est précédée de petits cris aigus d'harmoniques bien féminins. Ça traîne bien devant alors que l'endroit n'est pas vraiment propice au squat... On rappelle à l'intéressée que dans le monde de Sanctum, les nanas meurent en premier, que les faibles sont noyés par compassion, et surtout, qu'on place les personnes lentes ou expérimentées en dernier de façon à ce qu'elles crèvent en paix sans perturber la progression du groupe. C'est la vision hollywoodienne de la spéléo : cordes avec frottement et progression en mode Vietnam.
On nous avait vanté l'aspect aventurier de cette voûte mouillante... pour mouiller elle mouille, mais on est à l'étiage : il y a suffisamment d'espace entre l'eau et le plafond pour respirer et ne pas éteindre les dudules, c'est déjà ça de pris. En cas de crue, l'endroit doit devenir scabreux sinon mortel.
- Dis Grand Schtroumpf, on arrive bientĂ´t?
- ouais le réseau est juste après... mais avant y a une cheminée...

La sortie de la voûte nous mène effectivement au pied d'une cheminée de 14 mètres, en plusieurs sections, que l'on monte en oppo assurés avec croll et poignée. Les pédales qui auraient eu leur utilité sont malheureusement bien loin, à côté de nos descendeurs, au pied du puits du Manneken-pis.
Étrangement, la file d'attente est longue au pied de la dernière section de la cheminée. En haut, ça peste et ça jure. Pourtant, l'escalade commence tellement confortablement : 4-5 mètres sont grimpés en un clin d'œil... L'explication se trouve un mètre avant son extrémité. Une étroiture presque dépourvue de prises met un frein brutal à l'escalade, d'autant plus que le kit subitement doté d'une maligne intelligence choisit de se coincer plus qu'à son tour. Après avoir passé presque toutes les étapes du deuil (choc, déni, colère, abattement, résignation...), une prise pour les pieds se présente enfin comme par magie, et permet de se propulser hors du boyau.
Et là, arrivé en haut, Fabien m'annonce que les réjouissances ne sont pas terminées :
- Dis Grand Schtroumpf, on arrive bientĂ´t?
- ouais le réseau est juste après, mais avant y a un laminoir, je m'en souvenais plus...

Effectivement, on débouche au droit de l'escalade, dans un sympathique laminoir assez court. Session reptation, la hauteur sous plafond est telle que je préfère retirer mon casque pour conserver le luxe de pouvoir tourner la tête. Le laminoir par rapport à l'étroiture verticale, c'est presque des vacances et comparé à la galerie des cristaux, c'est même une franche partie de rigolade. D'autant plus que les petits camarades qui m'ont précédé ont déjà bien épongé les flaques boueuses dudit laminoir, qu'ils en soient remerciés au passage.
Arrivée au lieu dit "station plaisance", grande salle pavée de gours peu profonds et joliment concrétionnée, qui se poursuit par deux embranchements. C'est le réseau supérieur, dit Pourpelui 2.
Le lecteur attentif à toutes nos péripéties aura compris que ce réseau se mérite.

Une partie du groupe est déjà partie explorer la branche droite, concrétionnée et marquée par des barrières de calcite. Nous les croisons alors qu'ils font demi-tour... le plafond s'abaisse, tout le monde a la flemme d'aller au terminus de cette branche, le souvenir de la galerie des cristaux n'est encore pas si lointain et il faut garder des forces pour le retour. Retour à la station plaisance, et exploration de la branche gauche - dite Autoroute du Sud - jusqu'à une trémie qui cache la nouvelle entrée, soigneusement bouchée avec rondins, bâche, sable... et certainement mines anti-char pour cause de ... ben on sait pas, mais ce qu'on sait, c'est que l'extérieur est à peine à 5 mètres au dessus de nous, mais qu'il nous faudra quand même tout refaire en sens inverse pour ressortir...
Cette galerie est la plus volumineuse de la cavité, et porte bien son nom d'autoroute. Au début concrétionné et pavé de gours, le paysage alterne ensuite talus glaiseux et cheminement aquatique dans une touille opaque. Manque de pot, un créateur malicieux a rempli le fond de l'eau d'embûches : caillasses diverses, et surtout à proximité des berges, des reliefs du plancher décapé qui rentrent bien douloureusement dans les tibias sans crier gare. A plusieurs reprises je manque de m'étaler, à tel point qu'on pourrait renommer la galerie en "rivière du pète-tibias" ou "boyau des blasphèmes". On retrouve aussi des configurations analogues au réseau de l'entrée : murs d'ocre, coupoles au plafond, avec dans certaines des géodes de calcite.
Pause grignotage, et déchaulage à la station Plaisance. Je maudis Jean-Paul qui nous a conseillé de nous débarrasser des descendeurs avant la galerie des cristaux : le descendeur aurait bien été utile pour dégripper le MAVC, dernier obstacle à une nécessaire exonération dans une vasque bien arrosée (bon cette histoire se termine bien, un mauvais élève avait conservé son Petzl-stop, j'ai pu pisser si vous voulez tout savoir). Moralité : même dans un secteur sans progression verticale, un descendeur reste toujours utile.
La faim se fait à nouveau sentir, quelqu'un évoque avec regret les appareils à fondue... et c'est là que Tonio nous apprend qu'il a 1,5 kg de fromage à fondue dans son frigo, dont il ne sait pas quoi faire. Dans le monde de Sanctum, on l'aurait bien volontiers noyé. Malheureusement, on est dans le monde réel, et on se balade pas avec des bodybags (accessoire nécessaire de la spéléo au cinéma).

On reprend le laminoir, la descente par le méat (je vois pas comment nommer autrement la sortie de la cheminée) est une formalité par rapport à sa montée. Test de l'assurance en descente avec un nœud italien (1/2 cabestan) sur mousqueton.
Au pied de la cheminée, suite des réjouissances : la voûte mouillante... elle semblait plus accueillante de l'autre côté. Du fait de l'absence d'éléments perturbateurs devant (je balance pas, je raconte...) la progression est cette fois-ci très rapide. La suite est conforme à l'aller : le ramping dans le boyau (allez, faut appeler les choses par leur nom, je pige même pas que des topo aient pu donner le nom de "galerie" à cet endroit) des cristaux est toujours pénible, nous le ponctuons de pauses salutaires. Ce foutu kit bien qu'allégé des derniers restes de repas est toujours aussi encombrant avec ses bidons de 6 litres et ses bouteilles d'eau. Une fois ce passage pénible franchi, une vague d'enthousiasme s'empare de nous, le reste du chemin sera une formalité. Et de l'inconscient collectif jaillit spontanément, sous la forme d'un concert de sifflements, le thème des "tontons flingueurs". Au pied du P8 en diaclase, Émilie en a définitivement marre de nos sifflements et s'énerve... Il faut admettre que sifflé à plusieurs, ce thème devient vite exaspérant. Qu'à cela ne tienne, on le reprend en chœur : la liberté d'expression est respectée.
La progression du P8 par Émilie est ponctuée de "je vous déteste!", leitmotiv que nous retrouverons au P33 (l'écho en plus)... Quelle ingratitude ! sept beaux hommes ont sacrifié un samedi pour accompagner une damoiselle dans une cavité plutôt basse, boueuse, et pour tout dire franchement humide... On nous y reprendra, tiens. La prochaine fois, c'est noyade.
Le groupe est désormais bien réparti, et avance d'un bon pas. Nous récupérons Seb en chemin, qui a bien eu le temps de se refroidir : Tonio et Jean-Paul avaient pris de l'avance pour ne pas nous ralentir au moment de quitter leur néop après les passages aquatiques et avaient laissé leur petit camarade seul dans le noir. La dernière galerie surbaissée semble beaucoup plus longue qu'à l'aller, effet de la fatigue aidant. Nous nous retrouvons dans le paysage familier de graffs à l'acét et de tas de chaux, la sortie n'est plus très loin.

Tout le monde se retrouve au pied du P33 et commence la désormais classique attente de pied de puits. Les dernières provisions sont englouties et les bouteilles d'eau vidées, ça allégera d'autant les kits... Jean-Paul a remplacé la déviation utilisée à l'aller par une boucle de fractio, qui permettra de libérer plus rapidement la première section du puits. Les plus frigorifiés partiront en premier. Nous n'avons pas tous emmené une couverture de survie épaisse. De fait, des couples se forment sous les couvertures et se réchauffent avec leur dudule. (avoue, gourmand lecteur, qu'une chouette phrase pleine d'ambiguïté comme celle là, et remise hors contexte n'est pas pour te déplaire).
Vient mon tour, je suis suivi de Sylvain qui fermera la marche et déséquipera. Un petit moment de frayeur lorsque l'on s'aperçoit qu'il ne reste aucun kit au pied du puits pour ranger les cordes... devoir lover et garder les cordes sur soi au fur et à mesure que l'on monte n'est pas vraiment une bonne nouvelle! Le kit de cordes est en fait amarré au fractio, plus précisément, le skif du kit est utilisé pour faire le deuxième amarrage de ce qui était une dév à la descente (bravo Jean-Paul pour l'équipement), le déséquipement ne sera pas une corvée...
La remontée du puits avec le bloqueur de pied est presque une formalité (c'était ça, la bonne came que nous a fourni Fabien quelques paragraphes plus haut, vous étiez allé penser quoi?)
Il est minuit 30. La descente aura duré 10 bonnes heures.


Retour au gîte. Fatalement sur le chemin, chacun y va de ses regrets sur la bonne raclette qu'on aurait pu savourer si ça avait été anticipé un minimum. Sylvain nous avoue finalement la mort dans l'âme qu'il savait que le gîté était doté d'appareils à raclette mais, je cite "comme Tonio avait déjà proposé un menu...". Toujours transporter en week-end charcut et fromage à raclette. Au cas où...

Une fois rendus au gîte, la liste des tâches est la suivante : douche, bière, dormir, manger, préparer à manger. Dans le désordre. Pour la majorité, la liste commence par la bière. La gent féminine est plus sensible aux odeurs de transpiration, beaucoup moins assoiffée et n'a de fait pas les mêmes urgences que des spéléos barbus à la sortie d'une cavité. Pillage du frigo. Bières artisanales et grande distribution y passent. Ça finit par se mettre à table. Et que ça mange, boit et discute jusque tard dans la nuit. Convivialité. En fait on est un peu coupés du temps. Le sommeil ne sera pas long à venir.




Samuel

Participants

Fabien C. , Jean-Paul C. , Sylvain C. , Sébastien G. , Samuel L. , Emilie M. , Gaëtan P. , Antoine R.

Commentaires

Commentaire posté par Vanessa B le 05/05/2014
Hey bonjour Samuel et bravo pour ce compte rendu plein d'humour, je me suis bien poilée en te lisant, merci beaucoup !

Vanessa B.
Spéléo en herbe au CAF de Nancy

Commentaire posté par StĂ©phane le 16/03/2012
Merci pour cette description, je sais maintenant à quoi m'attendre pour la sortie de demain...Y va m'entendre celui qui m'a entrainé dans cette histoire!

Stéphane -SJV- Seine et Marne

Commentaire posté par JPC le 17/03/2011
Le grand Schtroumpf, il vous dit que si vous aviez écouté ce qu'il dit, vous ne seriez pas allé de surprises en surprises !...
Cela faisait 30 ans jour pour jour depuis ma dernière visite dans Pourpelui2. Globalement plus facile que dans mes souvenirs et malgré des tas de carbures tout aussi inadmissibles, ce n'est pas trop abimés...
Peut-être être parce que c'est bien protégé par des difficultés naturelles qui éliminent les moins courageux !

Commentaire posté par Delphine le 17/03/2011
Gloups !

"... des difficultés naturelles qui éliminent les moins courageux ! "

Je détecte dans le commentaire précédent une sanctumisation !

Dans les vraies grottes, les spéléo ne sont pas éliminés !
;-)