Retours au trou du Vent

Date
Du 23 avril 2011 au 30 avril 2011

Durée
4j

Type de sortie
Camp
Département
Lozère (48)

Massif
Causse MĂ©jean

Commune
Meyrueis

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Enfin les vacances, toute une semaine sur le causse noir, au grand air. Quelques gouttes à peine, juste assez pour se dire qu'on a eu de la chance avec le temps, protégés qu'on était par l'amulette de Gaëtan (toujours avoir à côté de soi un Gaëtan avec un poncho autour de la taille). Et puis aligot, entrecôte de l'Aubrac. Et Diplomatico "el mejor ron del mondo".
De vraies vacances donc, avec des belles photo et des vidéos à montrer, préparez-vous pour la prochaine réunion..!

Nous avions donc deux objectifs annoncés : le trou du Vent et la grotte des Calles. Le trou du Vent s'ouvre, à côté de la résurgence des Douze, dans le lit de la Jonte, le plus souvent à sec dans cette partie au cours souterrain. Delphine a participé à la désobstruction de la cavité il y a... quelques années. Des souvenirs un peu flous de courant d'air fort, de miroir de faille beau et de trémie chaotique : prometteur mais abandonné par les parisiens et orléanais qui y ont creusé.

L'entrée est facile à trouver malgré un enchevêtrement de troncs et de branches amenés là par les crues. Ou les castors peut-être ? Car quelques arbres étêtés portent des marques qui nous semblent plutôt de dents que de hache. Notez bien qu'alors il s'agirait de castors américains puisque les castors français ne font pas de barrage (enfin c'est ce que dit le téléphone 3G de Yannick...).
Gaëtan regarde dubitatif les rondins qui soutiennent le petit porche d'entrée. Mais le vrai problème, c'est que dès l'entrée, c'est tout bouché, plein de sable, de terre et de feuilles. Et nous n'avons ni pelles, ni seaux, laissés au gîte...
Nous nous lançons dans une recherche infructueuse du trou du Noyer. D'abord, aucun de nous ne reconnait un noyer, et puis les crues ont tout arraché. Fabien essaye bien d'arracher une souche centenaire qui boucherait peut-être une entrée, mais sans succès.
Nous décidons alors d'aller faire un petit tour sur les pentes du causse Méjean. Là, Yannick trouve une grotouille, gratte la terre avec la main et une petite pierre plate. Quelques minutes et ça passe. Philippe le rejoint, puis Gaëtan. Nous sommes à quatre pattes, une continuation apparait mais il faudrait encore abaisser le sol. Les parois montrent un remplissage de petits cailloux roulés cimentés. Le trou est pointé. Il est temps d'aller déguster le lapin aux navets et carottes de Delphine, arrosé d'un Diplomatico.

Lundi matin. Chef debout chef ! Full metal jacket nous accompagnera à chaque lever dorénavant. Peut-être faudrait-il dire tentative de lever pour certain... C'est reparti pour la désobstruction au trou du Vent. Cette fois, nous descendons les pelles et les seaux. Et un téléphone car Louis devrait appeler.
Il faut gratter le remplissage de sables et de feuilles. Une première séance permet d'avancer de plusieurs mètres. Il est l'heure de manger. Là nous nous apercevons que c'est à gauche qu'il fallait creuser ! La deuxième séance démarre. C'est pire de ce côté en fait. Le sable vient facilement, mais il faut gratter à plat ventre. Le sol ne veut plus s'abaisser : c'est une grande dalle. A revoir demain avec le perfo.
Le ciel est très menaçant. Nous voyons au loin un rideau de pluie qui tombe du ciel. Gaëtan rattache son poncho à la ceinture. L'amulette nous protège encore, mais nous décidons de retourner à la voiture. Il est encore tôt, alors nous partons sur la route à la recherche de Fanny et Jean-Pierre. Mais les indications sont incohérentes et nous ne trouvons rien, si ce n'est une ouverture, sans doute connue de tous, au pied de la borne 10 km.
A l'approche de Meyrueis, la pluie tombe vraiment. Nous sommes au gîte à l'heure pour l'apéro. Fabien se dévoue pour aller demander des cailloux à la dame du gîte. Il ramène aussi deux bidons de 20 litres : juste ce qu'il nous faut pour demain. Comme il est encore trop tôt pour manger, et histoire de ne pas attaquer le 4e apéro, nous faisons une partie de Times's up. Nous retiendrons que "gaga" c'est Annie Girardot, une guitare c'est Brigitte Fossey, une moto Akira : mais là personne n'a trouvé...
Louis a appelé. Il prendra le car pour Le Vigan et après il verra. Nous en saurons plus demain.

Mardi. Lever tardif. Chef debout chef ! Grand soleil, pas un nuage : nous optons pour un barbecue. Mais le chef a besoin d'une douche pour se réveiller. Alors une première voiture part pour Meyrueis, avant que boucherie et boulangerie ne ferment. Les caprices des réseaux téléphoniques font que nous ne nous retrouvons qu'au parking des Douzes. Nous voilà à pied d'oeuvre pour une deuxième journée de désob'.
Le Chef équipe de cordes nos deux bacs. Les va et vient commencent pour sortir sables et feuilles, et cailloux atomisés. L'endroit gagne en confort. Ca passe. Fabien, puis Philippe voient la suite : cela remonte sur la droite. Yannick gratte un peu et monte encore. Il ramène un film de l'élargissement supérieur avec ses fameux piliers à bras vantés par Delphine. Le fond est ouvert : quelques mètres à ramper encore et nous sommes face à une galerie de mine, tandis que sur la gauche, une pente ébouleuse descend à une trémie. Voici nos deux chantiers.
Aux Mazes, Louis nous attend. Dernier passager du car qui l'amenait du Vigan, le chauffeur l'a conduit jusqu'aux Mazes. Nouvelle partie de Times'up et Diplomatico.


Mercredi. Lever plus matinal, hein chef ! Mais ce sera encore pour la deuxième voiture... Le premier trio part à Millau acheter une scie à bois, des fois que nous nous lancions dans le réétaiement de la galerie terminale. Mission accomplie, oh combien, puisqu'ils reviennent avec une bouteille de Diplomatico (la sécheresse nous guettait).
Séance topo avec DistoX et Auriga sur Palm pour Delphine et Gaëtan. Séance photo pour Philippe et Fabien. Louis, revenu du Rozier, visite à son tour la cavité, hume les courants d'air. Yannick veille, scie et met nos affaires à l'abri de la pluie qui chute par vagues (car Gaëtan n'a pas emmené son poncho sous terre !).
Le soir, impossible de connecter le Palm. Il y a bien un CD d'installation mais il est illisible pour Mac et Linux, et nos PC n'ont pas de lecteur ! (en fait , pour le Mac il aurait fallu utiliser le Cd Mac et pas PC...). Tentative par bluetooth, mais là encore que de difficultés. La liaison finit par être établie avec le... téléphone de Gaëtan, une exportation SVG retransférée sous Linux et enfin affichée avec Inkscape !! C'est beau la technologie...

D'un commun accord, nous décidons que le camp serait trop court pour arriver à quelque chose. Nous votons pour aller faire de la spéléo où on se tient debout.
Un retour aux Calles (pour l'épisode précédent voir le camp d'hiver) est approuvé à l'unanimité. Et puis nous terminerons par Bramabiau, un retour encore, pour Philippe cette fois qui avait fait la traversée il y a... quelques années.
Philippe

Participants

Yannick A. , Fabien C. , Philippe K. , Delphine M. , Gaëtan P. , Louis R.

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