Canyon dans le Vercors

Date
23 juillet 2011

Durée
2 j

Type de sortie
Canyon - Classique
Département
Isère (38)

Massif
Vercors

Commune

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Départ du local le vendredi à 19h, le camion de Vincent bien chargé.
Arrivés dans le Vercors vers 2h du matin, Vincent nous dirige vers un secteur isolé qu’il a repéré précédemment, dans un cul de sac au bord d’une voie ferrée. Nous installons les tentes sous les noyers. La pluie menace mais nous avons dormi au sec.

Samedi matin
Réveil à 8h au son de la flûte de Vincent, petit déjeuner, discussion avec un local de passage (point météo sur la semaine passée : il a plu tous les jours…), pliage de tente et c’est parti.
Arrivés au départ du canyon Ecouges II et au vu du débit d’eau sortant de la cascade finale des Ecouges I, nous renonçons à ce canyon (débit d’eau trop important) et nous nous dirigeons vers Sassenage pour descendre le Furon (partie basse). Le camion de Vincent se faufile dans les rues étroites du vieux Sassenage jusqu’au parking.
Montée par le sentier des cuves de Sassenage. Attention ça glisse, surtout qu’il a plu il n’y a pas longtemps. Quelques descentes en rappel un peu arrosées, un ou deux sauts. Après la confluence avec les cuves de Sassenage, le débit est un peu plus grand, et ça glisse toujours autant. Vincent nous fait éviter le passage siphonnant mais finalement il est praticable et Sylvain, Vincent et Aurélien s’y engouffrent.
Pique-nique sur le parking où d’autres canyoneurs se retrouvent pour faire le même parcours.

Samedi après-midi
Vu les conditions de débit, le choix est fait de descendre le Léoncel à Oriol (Drôme).
Comme Philipe a été un peu sonné à l’oreille droite lors d’un saut dans le Furon, il assurera la navette et fera quelques courses pour le bivouac du soir.
Une amie initiatrice de Vincent de Grenoble (Stéphanie) se joint à nous.
Nous trouvons sans problème le point d’arrivée, la centrale de Bouvante. Mais nous faisons un aller-retour jusque Léoncel pour trouver le point de départ. Départ du canyon un peu tardif vers 17h.
Canyon magnifique en ambiance forestière à la limite de la jungle avec de beaux rappels (max 15 - 20m) souvent dans l’eau et équipé sur arbres principalement ! Quelques sauts et toboggans et un beau passage siphonnant que nous explorons grâce à la frontale de Sylvain.

Arrivée comme prévu un peu après 20h. Un problème de clefs de voiture perdues à résoudre : miraculeusement nous les retrouvons au point de départ !
Trop tard pour trouver un camping ! Ce sera bivouac dans un super endroit repéré pas très loin. D’accès pas toujours facile et il faudra pousser le camion de Vincent à plusieurs reprises. Ce camion qui fourmille de richesses pour le bivouac.
Installation des tentes. Jasmine prévoit de s’éloigner des ronfleurs !
Feu de bois, Vincent nous prépare des croque-monsieur dans le feu, c’est de la vraie gastronomie, on poursuit avec des grillades sur la braise, bière, fruits de saison achetés au marché, yaourts, rien ne manque, même pas la pluie qui se met un peu de la partie et nous tendons une toile au-dessus de notre festin.

Dimanche
Réveil au clairon, pardon, à la flûte. On réactive le feu pour le petit déjeuner, on plie les tentes, on efface toute trace du feu et du bivouac, et c’est parti pour le canyon de Neyron au-dessus d’Iseron (Isère). Un beau canyon sportif mais sec la plupart du temps. Il pleut depuis une semaine, l’eau devrait être au rendez vous normalement !
Rendez-vous avec deux amis lyonnais, Simon et Boris, moniteur de canyon qui voudrait faire enfin ce canyon en eau ! Nous sommes un peu en retard et nous les trouvons déjà prêts à partir. Montée au Plan du Faz, le soleil et la brise fraiche sont au rendez-vous et nous nous mettons en tenue.
Le début du canyon est là, à cinquante mètres, nous nous frayons un chemin à travers champs et Oh surprise ! le canyon est sec…. Mais nous sentons qu’il a coulé il n’y a pas longtemps ! Le début est bien encaissé avec une succession de rappels, qui s’enchainent sans discontinuer, on ne quitte pas la corde ! Puis nous entrons dans la partie forestière et descendons dans les blocs le long du ruisseau avec un petit filet d’eau et de temps à autre un rappel. Nous terminons par l’encaissement final quelques petit rappels et la C45, avec un départ un peu technique en plein vide après un fractio. Nous galérons tous pour opérer le changement de corde en haut du rappel, en tout cas Jasmine, Aurélien et Philippe, et grâce à l’aide de Vincent chacun se met en place et c’est parti pour la descente quasi-verticale. Vu d’en bas c’est un mur de quelques mètres de large, très lisse et entre deux falaises, au bord d’une faille.
Il est presque 18h. Nous avons mis environ un peu moins de 6 heures, à 8 pour ce canyon donné en 4h pour une petite équipe de trois ou quatre personnes, joli score !

Retour aux voitures, navettes pour aller chercher le camion, et nous nous quittons, qui pour Grenoble, qui pour Lyon et les autres pour Paris. Encore une clef qui est partie dans la mauvaise voiture, heureusement que le téléphone portable est là pour réparer cela rapidement.
Tous fatigués, les uns plus que les autres, on voit ceux qui tiennent bien la forme !!!
Sur la route de retour, nous déposons Philippe au péage de Rovon pour que sa famille vienne le récupérer puisqu’il commence ses vacances dans la Drôme et le reste de la troupe remonte à Paris.

Bilan du weekend
Bien sportif, en rencontrant d’autres canyoneurs très sympas de Grenoble et Lyon.
Les deux premiers canyons avaient le débit idéal pour la descente, pour le Neyron à un ou deux jours près, il y avait de l’eau….
Et le top pour l’organisation du bivouac et du feu de camp avec tout le matériel du club et de Vincent.

Philippe et Vincent

Participants

Sylvain C. , Vincent K. , Jasmine L. , Philippe L. , Aurélien S.

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