Jambon belge

Date
14 avril 2012

Durée
4h

Type de sortie
Formation Ă  l'Ă©quipement
Département
Essonne (91)

Massif


Commune
Bures sur Yvette

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
L’arrivée sur le tablier du viaduc donne un aperçu déconcertant de l’activité qui peut s’y dérouler un samedi... Foin de joggeurs, de mamie promenant son chien-chien ou de mangeurs de graine accrochés par le petit doigt à la paroi ! Non, c’est superman en personne qui est là, passé de l’autre côté du parapet et s’apprêtant à s’élancer dans le vide. Ce qu’il ne tarde pas de faire, réapparaissant de l’autre côté du pont quelques secondes plus tard. Quel homme ce superman !!

Mais tout cela n’a que peu de relation avec ce que quatre abimés vont effectuer en ce samedi encore ensoleillé. Point de saut pendulaire en costume de superman au programme, juste une dernière répétition des obstacles à venir chez nos amis bruxellois du GS Redan. Au programme aujourd’hui, parapluie belge, truc à la con et descente en rappel guidé, équipement cher à Jean-Paul.

Première étape : poser quelques cordes. J’en profite pour mettre à contribution Sébastien et Émilie pour l’équipement. Pendant que Seb tricote une tête de puits sur un départ de main courante, Émilie équipe deux fracs le long d’un autre pilier, sur fond de « je te déteste » qui me sont adressés, vu qu’elle ne se rappelle plus du tout ce qu’elle avait appris à l’équipier club de l’année dernière.

Tout le monde pend plus ou moins encore sur sa corde quand notre dernière participante arrive enfin, encore un peu vaseuse, son estomac s’étant déchaîné à l’insu de son plein gré dès le bon matin.

Tout fini par arriver, même la fin de l’équipement. Et c’est Sébastien qui se lance le premier, suivi d’Emilie et de Cindy. Après une rapide montée sur corde, il faut passer une vire contenant un beau parapluie, redescendre jusqu’à un frac, faire un grand pendule entre deux piles de pont, re un parapluie et finalement le petit rappel guidé.

Ça passe presque les doigts dans le nez... Comme prévu, c’est le passage entre les deux piles de pont qui est le plus dur. Pour avoir testé plusieurs techniques, je peux en conclure que c’est galère dans tous les cas ! La méthode la moins pire est peut être de descendre au descendeur, faire sa clef, installer ses bloqueurs, progresser en laissant de temps en temps filer un peu de corde dans le descendeur. Fastidieux, mais moins éprouvant et physique que les autres techniques.

Après le rapide déjeuner frugal à l’abri sous le tablier du viaduc, l’effectif a fondu de moitié. Un dernier passage à sécher au milieu du pendule et il est l’heure de déséquiper. Non sans avoir fait un petit tour sur une slack-line amicalement installée pour nous, pour compléter le panel des activités réalisables en ce lieu. Certains se débrouilleront mieux que d’autres.

Sylvain

Participants

Cindy C. , Sylvain C. , SĂ©bastien G. , Emilie M.

Commentaires

Commentaire posté par SGUI le 19/04/2012
Ça pourrait presque faire illusion sur la slackline !