De bon Alloix

Date
26 mai 2012

Durée
3h

Type de sortie
Canyon - Classique
Département
Isère (38)

Massif


Commune
Saint Vincent de Mercuze

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Nous rejoignons Vincent et Cyrielle à notre QG de campagne du Vercors, ce petit coin de verdure fort attrayant pour les bivouaqueurs que nous sommes ce week-end. Arrivée tard dans la nuit, départ parisien oblige, et heureusement sous l’orage finissant. Magnanimes, nos hôtes ont déjà monté nos tentes pour la nuit, nous n’avons plus qu’à nous y glisser, non sans avoir bu notre petite bière marquant la fin du voyage, et le début du week-end.

Le lendemain, lever matinal, petit déjeuner et prise de tête un café à la main : au vu des précipitations de la veille, quel canyon choisir ? Notre programme du week-end est complètement chamboulé et les topos canyon épluchés. Les infos que nous récoltons grâce à la modernité de la 3G nous décident pour l’Alloix, en Chartreuse.

Nous faisons juste un petit détour par un magasin de matériel de montagne, où le réflexe général est de dire qu’il ne faut pas rester trop longtemps, sous peine de se voir faire l’acquisition de la moitié des produits exposés (réflexe de la partie masculine du groupe, sous le regard étonné des filles, qui auraient le même réflexe dans d’autres types de magasins). Nous nous contenterons de ressortir avec un peu de quincaille et une paire de 5.10 avant que les cartes bleues ne chauffent trop.

Une fois sur place, nous nous garons difficilement car il y a déjà plusieurs voitures sur la zone, des canyoneurs pour la plupart, mais pas que. La marche d’approche post repas du midi pris dans une prairie au soleil est très courte, et l’on finit de s’équiper au bord de l’eau, dans laquelle certains sautent d’office pour se rafraîchir.

La première cascade donne l’ambiance : le rappel est en plein entre les deux cascades, un jet pour le ruisseau de l’Alloix, un jet pour un de ses affluents. Vincent est aux manettes, et je descends en premier, en bon cobaye.

C’est le premier canyon pour Sébastien et Djordje, qui ont appris l’installation du huit la veille, durant le trajet en voiture. La technique est globalement maîtrisée, et ils arrivent dans la vasque du bas de la cascade, certes mouillés, mais surtout le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. Yannick, Cyrielle et Philippe, bien qu’ayant déjà un peu pratiqué, arrivent en bas dans le même état d’âme.
Quelques petits obstacles, et c’est la C43. Une belle cascade hautement photogénique, surtout en eau comme elle est aujourd’hui. Chacun s’élance, et le pauvre photographe que je suis s’adonne à de multiples tentatives de photo afin de concurrencer une image connue d’affiche Petzl... peine perdue, il faudrait descendre avec un appareil un peu plus performant pour une séance photo spécifique pour pouvoir contenter nos prétentions artistiques.

Si la cascade de 43 mètres est le joyau de ce canyon, les autres cascades, avec le niveau d’eau conséquent du jour, sont très ludiques et attractives et font passer un agréable après-midi dans ce canyon.
Un sentier de rando suit le cours du canyon, permettant de shunter certains obstacles, et permettant ainsi (aussi) aux randonneurs de nous observer dans nos péripéties. Observateurs un brin étonnés tout de même quand ils nous voient descendre dans les cascades d’eau fraîche alors qu’il fait si bon au soleil...

Ce chemin sera en tout cas bien pratique pour remonter vers le sommet d’une des cascades, histoire de démêler la corde tellement entortillée sur elle-même qu’il était impossible de la rappeler depuis le bas. Une bonne occasion (excuse) pour la refaire une deuxième fois !

Dans la série des "c’est le premier jour, j’ai le droit de faire des boulettes", un huit ayant eu des envies d’évasion, je me retrouve avec Vincent à plonger la vasque d’un toboggan un peu musclé à sa recherche. L’eau n’est quand même pas bien chaude, mais le huit rejoindra son heureux propriétaire au final.

Toute bonne chose a une fin, ce canyon aussi. Il est alors l’heure d’aller faire les courses pour le bivouac du soir. Bivouac que nous délocaliserons dans l’Ain compte tenu des prévisions météo du moment.

Une fois sur place, nous nous lançons à la recherche d’un endroit tranquille pour bivouaquer. Les équipes sont réparties : qui va chercher du bois, qui monte les tentes, qui découpe les oignons, qui allume le feu… et nos artistes cuisiniers, Vincent et Cindy pour ne pas les nommer, se lancent dans l’élaboration de lasagnes au feu de bois !!

La préparation se termine alors que la nuit est bien avancée, mais l’attente vaut le détour, c’est tout simplement un régal. Le repas de roi de ce soir est clos pas la réalisation de gaufres, toujours au feu de bois, dont nous ne ferons qu’une bouchée, avant d’aller nous coucher, repus.

Sylvain

Participants

Yannick A. , Cindy C. , Sylvain C. , SĂ©bastien G. , Vincent K. , Philippe L. , Djordje L.

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