On touche le Treffond

Date
27 mai 2012

Durée
3h

Type de sortie
Canyon - Classique
Département
Ain (01)

Massif


Commune
BĂ©nonces

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Si le départ de Chaley se fait sous le soleil, notre trajet vers le deuxième canyon de la journée nous fait passer sous une petite pluie orageuse, histoire de finir de nettoyer les camions.

Nous croisons sur la route encore un peu humide un BE et ses clients pendant leur marche d’approche. Les infos échangées nous décident de changer de canyon et nous votons pour Treffond-Pernaz. Quelques manœuvres sur les petites routes du village pour se garer à la fin du canyon et tout le monde s’entasse à nouveau dans le mini-bus de l’OMS pour la navette.

Arrivé sur place, c’est la foule !! Une bonne dizaine de canyoneurs sont équipés ou en train de s’équiper, sur le pont qui enjambe la rivière. Pas facile de s’y faufiler avec le camion, ni de trouver une place pour se garer.

Le lecteur attentif se rappellera que je parlais d’un petit épisode orageux en début de compte-rendu. De notre côté, nous constatons les conséquences de ce petit orage : le canyon est en crue, mais ce n’est pas grave, vu que c’est un canyon qui se fait en petite crue. Mais surtout, l’eau est d’une belle couleur beige clair, résultat du lessivage des sols en amont et du brassage des fonds de la rivière.

Dilemme : devons-nous y aller dans ces conditions ou optons-nous pour un repli stratégique et la recherche d’un bivouac pour la nuit ?

La décision collégiale est de faire tranquillement le canyon, même si l’eau est peu ragoutante. Les premiers pas sont incertains, mais quelle ambiance une fois dedans !!! Le soleil darde ses rayons dans un air chargé d’humidité, dans une ambiance de forêt tropicale après la mousson, avec arbres habillés de mousse pendante surplombant la rivière.

Malgré ça, la progression n’est pas tout le temps amusante, car nous ne voyons pas tout le temps où l’on pose les pieds. Enfin, certains passages sont très ludiques (mais fi, l’eau restera trouble toute la descente).

S'il y avait foule à l'entrée du canyon, nous ne croisons pas grand monde, à part un autre groupe qui nous double en sautant tous les obstacles d'une manière très décontractée : le premier saute et indique aux autres que ça passe... sans avoir sondé auparavant les vasques, alors que l’eau est trouble et qu’au moins des branches d’arbres trainent de-ci de-là.

Nous continuons tranquillement de notre côté, en faisant attention à nos pas, jusqu’à ce qu’un entre nous décide de faire une pirouette fatale : paf la cheville ! Pas d’échappatoire dans la portion où nous sommes, il faut continuer à descendre. Les chaussures montantes plus l’eau fraiche permettent à notre voltigeur malchanceux de finir le canyon sans trop d'assistance.

Une fois au sec, la trousse de secours est sortie du camion, et, le temps de le dire, une attèle est installée autour de la cheville pour l’immobiliser. Direction le bivouac champêtre pour un repos bien mérité et une soirée autour d’un feu crépitant et de pilons de canard aux pommes de terre.

Sylvain

Participants

Yannick A. , Cindy C. , Sylvain C. , SĂ©bastien G. , Vincent K. , Philippe L. , Djordje L.

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