Traversée Merveilleuse - Vertige

Date
30 juin 2012

Durée
6h

Type de sortie
Classique
Département
Haute Savoie (74)

Massif
Parmelan

Commune
Aviernoz

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
On avait déjà repéré plusieurs années auparavant l'entrée de Merveilleuse et on savait que le GPS est un outil très utile pour l'exercice. La littérature spéléologique indiquant que la sortie par Vertige doit être pratiquée impérativement de jour et par temps sec, nous partons le vendredi à 14 heures afin d'être à pied d'oeuvre tôt le samedi matin.
Un appel désespéré de Manu, en panne de voiture à Bourgoin-Jallieu, nous entraîne dans un court détour pour passer le prendre.
Arrivés en début de soirée dans notre gîte, nous entamons un petit gueuleton suivi d'une petite dégustation, puis d'une autre, etc. On finit par se coucher, avant l'aube certes, mais de peu...

Frais et dispos, nous sommes devant l'entrée de Merveilleuse à midi. Le casse-croûte est vite avalé et Manu commence l'équipement : main-courante rappelable et rappel sur sangle. Nous prenons pied sur un cône de neige et de glace. Br...
S'en suivent deux étroitures peu sélectives mais je trouve le début un peu "râpeux", moi qui n'ai pas mis les bottes depuis six mois sous terre...
Voilà enfin le puits du Clocher, très beau. Assez vite, on se rend compte qu'on aurait dû prendre des cordes plus longues pour enchaîner les équipements de puits et de mains-courantes. L'idéal serait deux cordes de 65 mètres pour les puits, une corde de 20 pour les mains-courantes et une corde de 50 mètres en rab'. Nous sommes loin du compte avec nos deux 55 mètres et une 20 mètres! Cela va générer un peu d'attente mais on est peu nombreux et finalement assez rapides.
Les têtes de puits sont bien équipées pour le rappel, un balisage discret est présent dans les galeries.
Les paysages sont très variés, de grosses conduites, de gros tas de boue, des toboggans, une belle rivière, des concrétions. Sur nos cinq têtes, on totalise 6500 lumens! C'est assez impressionnant et très agréable.
Nous sommes poussés par le courant d'air vers la sortie qui s'ouvre au milieu de la falaise, face à la vallée. On voit bien la vire en-dessous et il faut chercher un peu et se pencher beaucoup pour trouver les broches inox plantées dans un calcaire moins pourri qu'ailleurs. Arrivés sur la vire, on n'en mène pas large sur cette corde délavée par les UV. Quelques poils de chamois y sont accrochés ! Comment font-ils ?
Voilà, six heures passées sous terre. Une bien belle virée qui s'est déroulée facilement.

Il nous reste la marche de retour : il fait beau et chaud, ou cheau et baud, je ne sais plus bien... Bref, les conditions sont idéales.


 
Delphine


Quelques indications pour la marche de retour :
A la sortie de la vire, progresser Ă  flanc de montagne, en restant Ă  la mĂŞme altitude (ne pas monter vers le pied de la barre rocheuse).
On traverse en premier des zones herbeuses très pentues, puis un couvert forestier assez dense et très pentu.
On traverse plusieurs thalwegs (au moins deux), le couvert forestier s'éclaircit et la végétation au sol se développe, la pente s'adoucit petit à petit.
 
On aperçoit à travers les arbres sur la gauche une ouverture dans la ligne de falaise, il faut continuer plus loin, toujours au même niveau jusqu'à repérer une PETITE sente qui serpente et remonte vers la gauche (environ 45 minutes de marche).

La suivre jusqu'à un carrefour de trois chemins. 
Prendre Ă  gauche et monter en direction de l'Anglettaz (panneau). Le chemin parcourt les alpages, franchit un col et redescend vers le chalet.
 
Durée : 1h45


Participants

Yannick A. , Emmanuel C. , Fabien C. , Philippe K. , Delphine M.

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