La spéléo, c'est pas facile, la spéléo, c'est du boulot!

Date
15 septembre 2012

Durée
1j

Type de sortie
Initiation
Département
Essonne (91)

Massif


Commune
Bures sur Yvette

Photos







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Descriptif / Compte-rendu

Je commence par citer ce grand compositeur et interprète de la chanson française, "la spéléo c'est pas facile, la spéleo c'est du boulot!". Et effectivement, pour cette première sortie, il y a du boulot (je parle pour moi) et de la patience de la part du staff encadrant.

Arrivés presque à l’heure au local, on nous confie notre matériel. Ayant bien lu le livret d’accueil envoyé quelques jours avant par Aurélien, je décide de prendre mon matériel pour éviter de rendre sale ce qui m’aurait été confié et de faire mauvaise impression avec le personnage clé du club qui est très gentil avec tout le monde du moment qu’on veille à bien ranger et nettoyer son matériel!

Départ en voiture avec trois encadrants (un autre nous rejoindra sur place), un membre du club et cinq newbies : direction Bures-sur-Yvette.
Équipement, explication et démonstration du matériel. Une fois quelques rudiments assimilés, nous commençons les exercices de montée et descente. Et il en faudra quelques unes pour prendre confiance dans le matériel, se servir de ses pieds et non des bras pour la remontée et gérer le fractionnement. Mais nos encadrants sont patients…

Nous avons le soleil avec nous et une bonne ambiance dans le groupe. Après un casse-croûte réparateur et l’échange de quelques mondanités sur le sous-sol parisien, nous repartons à l’entraînement.
Sûrement une stratégie pédagogique, mais au moment où la sieste se fait sentir, on ne remonte plus en essayant de tirer sur sa poignée ! On réalise que pousser du pied est moins fatiguant. (enfin…).

Pour finir cette journée, une descente de 40 mètres est prévue. Petit "gloups" au moment de passer le parapet. Et c’est parti! La vie d’un descendeur n’est pas drôle tous les jours vu le coup de chaud qu’il se prend arrivé en bas.

C’est la fin de la journée. Nous échangeons quelques mondanités et cocasseries avec en fond de douces balades campagnardes. Retour aux voitures et direction le local où le matériel est restitué et rangé.

Un grand merci à l’équipe encadrante qui a été bien patiente avec les débutants et au groupe pour le bon moment passé.

À refaire !

Fabrice

Participants

Grégoire A. , Yannick A. , Corinne C. , Fabien C. , Sylvain C. , Fabrice F. , Samuel L. , Djordje L. , Arnaud S.

Commentaires

Commentaire posté par Jean le 04/10/2012
Bigre! Sans le savoir, on a peut-être été infiltrés par des ayatollahs du bloqueur sans poignée...
Et bravo aux nouveaux qui réussissent (apparemment facilement) le test pour poster un commentaire.


Commentaire posté par Ed la poignée le 03/10/2012
Ca manque de photo non?

Commentaire posté par Sam le 02/10/2012
Cher responsable matos adjoint, la poignée incite le débutant sur corde à tirer sur ses bras, parce que effectivement c'est vachement tentant de s'y accrocher et de bourriner dessus... et il met un peu plus longtemps avant de comprendre que le moteur c'est les jambes (en gros quand les bras commencent à faire mal...). Ce n'est pas le rédacteur de ce compte-rendu qui me contredira :-)

Commentaire posté par Gaëtan le 29/09/2012
Et en quoi une poignée n'est pas adaptée à la spéléologie ?
J'en ai eu une pendant 10 ans, et j'en ai encore une sur mon équipement qui stationne dans le Lot, ça ne m'a jamais empêché de faire de la spéléo. Et c'est très pratique pour faire le balancier dans un décrochement.
Et puis qu'est-ce qu'elles ont les cordes qui reviennent du Lot ? ;)

Commentaire posté par Sam le 28/09/2012
Tu remarqueras mon cher responsable matériel qu'une réputation sulfureuse t'a précédée, telle que les nouveaux préfèrent venir avec un matériel personnel fraîchement acquis (et pas forcément adapté, comme la volumineuse poignée façon Jumar), plutôt que l'emprunter au club et prendre le risque de le rendre sale! Tant il est vrai qu'après une séance au viaduc, de longues heures de nettoyage sont nécessaires à rendre aux baudriers leur belle couleur rouge d'origine.
On peut se prendre à rêver de voir revenir des cordes d'une blancheur éclatante, y compris dans le Lot...