Sortie goudou et combette

Date
27 octobre 2012

Durée
8h et 4h

Type de sortie
Initiation
Département
Lot (46)

Massif
Causses du Quercy

Commune
La Bastide-Murat

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
alias lesbienne et vagin bĂŞte pour les intimes

Vendredi 29 octobre 2012 19h, c’est le rendez-vous pour ma première sortie spéléo. Je retrouve Gaëtan, Sébastien, Alexandre et Patrice. Delphine et Philippe partiront un peu plus tard avec Patrice. Pour l’instant je ne connais pas grand monde, je les ai juste rencontrés un après-midi au viaduc pour une sortie manip de cordes (sortie du 21/10/2012).
Après avoir chargé la voiture, c’est le départ pour le Lot. Nous laissons Patrice, qui sera pris pour un SDF au milieu de tout son matos, qui est pourtant flambant neuf. Plus de six heures de voiture nous attendent, j’espère que ça en vaudra la peine. Sur place, nous retrouvons Alain et laissons Gaëtan, le taxi du Lot blessé, dans sa famille.
Après une bonne nuit, nous allons voir nos amis du club terre et eau, qui gèrent l’accès à la cavité de Goudou et vont nous prêter une combi pour Patrice, qui a oublié la sienne (peut être que s’il l’avait eue, il ne serait pas passé pour un SDF).
Puis direction l’igue (ça veut dire cavité en patois, pas grotte, ça fait petit joueur) de Goudou. Un P35 (puits de 35 mètres) nous attend mais aussi des ressauts (ce ne sont pas des petits puits, attention au vocabulaire), des rampings, des oppos, des déviations, des mains courantes et une super rivière avec des irrégularités (spéciale dédicace à Alain). Et puis il y a par endroits un peu de gaz, on est sous terre mais à cause de l’excès de dioxyde de carbone, on s’essouffle rapidement, comme en altitude. Voilà pour le côté technique et sportif mais il n’y a pas que ça. Je découvre un monde qui a une histoire : le temps a formé des stalactites et des stalagmites, des dépôts de calcite, des marmites, des gours… Et nous avons même la chance de voir des empreintes et des griffures d’ours.
Nous sommes trempés, tout crottés mais encore plein d’énergie (surtout Patrice en fait, avec son caleçon killer carotte) quand nous regagnons la surface, 8h30 plus tard. Là nous retrouvons la nuit, la lune, le vent et le froid. Vite on se dépêche, les lasagnes de Patrice nous attendent.
Puis je découvre les joies de l’après-spéléo. On est tous très contents de notre journée mais on est aussi très contents de retrouver la chaleur du feu, de prendre une bonne douche et un bon repas, et de discuter de notre journée avant de recommencer le lendemain.
Cette fois nous allons visiter l’igue des Combettes. Après un beau puits et l’apprentissage d’une nouvelle technique de corde, le passage de nœud, nous découvrons les méandres de la rivière. Puis retour au gîte, il faut rentrer.
Nous retrouvons le confort du gîte, les pâtes au saumon de Patrice et c’est l’heure de remplir les fiches de suivi pédagogique (attention, ce n’est pas une évaluation !). Petite suggestion : il faut ajouter une rubrique alimentation, cuisine et diététique et une autre sur la gestion des pauses techniques (c’est pour Philippe et moi, y’a des progrès à faire).
Le taxi du Lot est là, c’est le retour.
Bilan du week-end : j’ai découvert un nouveau sport mais aussi des paysages que je n’imaginais pas ; j’ai rencontré des gens sympas, énergiques et qui aiment faire partager leur passion. Merci à tous pour l’encadrement et votre bonne humeur.

La prochaine sortie, c’est pour quand ?

Émilie

Participants

Alain G. , SĂ©bastien G. , Emilie G. , Patrice H. , Philippe K. , Delphine M.

Commentaires

Commentaire posté par Philippe le 29/08/2013
goudougoudou

Cette onomatopée, évoquant le bruit de la terre qui a tremblé à Port-au-Prince, est employée par les Haïtiens pour désigner le séisme. Elle traduit le son singulier et saisissant de la terre qui « prend vie », et son ressenti effrayant sur ce sol qui se dérobe soudain.

Le terme est revenu dans les discussions, portant autant sur le pays et son histoire que sur les conséquences du 12 janvier. « En Haïti, on ne dit pas "tremblement de terre", mais "la chose", ou "goudou-goudou", explique l'écrivain Emmelie Prophète. Cet événement qui s'est permis de changer notre vie. »

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Le goudougou serait aussi, d'après les explorateurs de la croisière noire (récit de Georges-Marie Haardt, Louis Audouin-Dubreuil), un tronc d'arbre frappé avec des baguettes pour communiquer à distance...

Commentaire posté par Patrice le 30/10/2012
Je ne vois pas de quel caleçon tu parles :o

Félicitation à la rédactrice, très bonne sortie!!!