Learning sessions (Planagrèze - Igue noire)

Date
08 juin 2013

Durée
2 jours

Type de sortie
Formation Ă  l'Ă©quipement
Département
Lot (46)

Massif
Causses

Commune
Gramat

Photos







En voir +
Descriptif / Compte-rendu
Je me suis désignée volontaire pour rédiger ce compte-rendu de sortie mais après trois jours d’intenses réflexions, je manque tout simplement d’inspiration… Alors pas de chanson, pas de références douteuses pour cette fois, juste un compte-rendu dans le plus classique format du compte-rendu.

Ce prologue étant déclamé, voici l’histoire de ce week-end, orienté « équipement ».
Patrice, Loan et moi-même partons vendredi soir rejoindre Alain dans le Lot, qui a eu la gentillesse de se proposer pour nous encadrer pour ce week-end. N’ayant pas de voitures personnelles, nous avons dû faire appel à un loueur, qui nous a retardé d’une bonne heure pour notre départ, grâce à une série d’incompétences en cascade d’une rare qualité. Comme quoi, blonde et jolie ne rime pas forcément avec compétence.
Nous réussissons finalement à nous insérer dans les bouchons parisiens, après avoir chargé environ 623 mètres de cordes dans le coffre (au cas où on pourrait équiper en triple, sait-on jamais). Malgré notre GPS défaillant (« vous êtes arrivés » intervenu au milieu d’une route départementale obscure), nous arrivons à rejoindre Alain au gite.
Demain sera un meilleur jour.

Demain est d’ailleurs un meilleur jour, puisque nous nous levons presque tôt et super motivés. Zou enkittage (je voudrais d’ailleurs soulever un point linguistique à cette occasion, et puisque tous les dérivés de « kit » sont obviously des anglicismes, n’utiliserait-on pas un mot bien de chez nous, comme « ensachage », qui, selon Wiktionnaire, veut dire « mise en sachet ou en sac », totalement approprié donc à la tâche confiée ?), je reprends, ensachage (l’ensacheur sachant ensacher sans ensacheuse est-il bon spéléo ?) de nos cordes et divers bidons et nous voilà partis pour Planagrèze.
Loan et Alain partent équiper le puits d’entrée (P70) pendant que Patrice et moi discutons le bout de gras (chaise double, dyneema, as, alouette, etc…). Nous pouvons finalement descendre et pendant que Loan et Patrice partent s’entrainer à l’équipement d’une vire aérienne (le rééquipement du P70), je pars avec Alain équiper la suite de la cavité. Ça devait s’avérer plus ou moins aisé, jusqu’à ce fractionnement, où j’ai réussi une performance rare : coincer le mousqueton de portage de kit dans un nœud de raccourcissement de boucle, après avoir entortillé mes longes et ma pédale, le tout dans une ambiance « CO2 party » qui nous a conduit à remonter sagement pour attendre Loan et Patrice avant de continuer. Le reste de la cavité se passe plutôt bien, je passe ma première vire aérienne (presque toute seule) que Loan déséquipe brillamment et nous ressortons dans le timing que nous nous étions fixé.

La tranquille soirée nous permet de débattre des potins du club et de nous coucher pas trop tard pour faire une cavité le lendemain.
Après l’ensachage de rigueur du matin, nous partons pour Crouzate. Au parking, surprise, déjà deux camionnettes et autant de voitures et nous apercevons une dizaine de spéléos en train de s’équiper… nous partons pour l'igue Noire, où nous serons bien plus tranquilles. Le P50 d’entrée peut être équipé des deux côtés, donc Loan et moi équipons chacune un des côtés du puits. Après presque trois heures et un certain nombre de fractionnements (et quelques interrogations sur la manière d’équiper l’entrée), équipés sous l’œil vigilant de Patrice, nous nous retrouvons en bas pour la suite de la cavité, une petite escalade équipée (merdiquement) en fixe puis une galerie étroite. Il est déjà l’heure de s’en retourner pour être raccord avec le planning et Patrice et moi remontons donc pour déséquiper une des voies dans le P50. Après une petite heure d’attente sous la pluie (pour cause de perte de cagoule et de plaquette selon les organisateurs), nous retrouvons Loan et Alain, ainsi que nos kits qui commencent à être boueux.

Quelques heures de voiture plus tard, c’est le retour sous la grisaille parisienne, accompagné un peu plus tard d’un « oh merde, je bosse dans moins de huit heures ».


Delphine


Participants

Thi Bich Loan D. , Alain G. , Patrice H. , Delphine P.

Commentaires

Pas de commentaires