Shooting de star en Belgique

Date
05 octobre 2013

Durée
7h30

Type de sortie
Initiation
Département
Etranger (E)

Massif


Commune
Tilff

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
 
Départ pour la Belgique le vendredi soir. 
Une légère inquiétude plane sur notre prochaine nuit : en tout et pour tout, nous avons compris que les clefs sont sous quelque chose de jaune et que nous devons laisser l'argent dans une tasse... (La communication n'était pas très facile en français-flamand...)
 
Arrivés au gite à 22h30 (un record), après une bonne bière (NDLR: pas si bonne finalement par rapport à nos achats locaux du lendemain), nous décidons d'aller nous coucher pour nous lever tôt le lendemain.
 
Réveil aux aurores, je me fais jeter dehors dans le froid et l'humidité pour consommer mon petit déjeuner à base de produits laitiers qui déplaisent à certaines personnes "sensibles" (NDLR: nous parlons ici d'un claquos qui pue la mort).
 
Nous faisons une pause pour nous ravitailler en boissons locales (NDLR: hé oui, la Belgique est le pays aux 1000 bières ! Et le premier supermarché trouvé au bord de la route recèle des trésors, à vil prix). 
L'entrée de Chawresse (se prononce chauresse) se trouve facilement en longeant un ruisseau puis en le traversant lorsqu'on voit une dalle de béton qui a rendu "étanche" l'entrée de la cavité.
 
L'entrée se fait en désescalade suivie d'une petite progression en prenant à gauche (à droite, c'est le chemin pour la traversée vers l'entrée Veronika). On trouve ensuite une main courante en acier (pas des plus pratiques) qui mène à un croisement. Nous choisissons d'éviter l'étroiture et prenons un chemin à travers des dédales qui ne manquent pas de mettre à l'épreuve nos compétences. Après 40 bonnes minutes de recherches infructueuses, Delphine trouve le chemin! (l'expérience ?...)
 
Puis nous descendons un ressaut de 3 mètres et arrivons dans la salle du Gnome (reconnaissable notamment à un nain de jardin placé en hauteur). C'est ici que nous prenons une collation avec un café digne de ce nom (NDLR: le café grower’s cup ).
 
La cavité s'est formée suivant un joint de strate et les diaclases s'enchainent. On arrive au sommet du puits Boubou et il me revient la lourde tâche de l'équiper et ce, de manière impeccable... Précisons que nous sommes ici pour l'initiation de Laura et, même si elle se débrouille très bien, elle est débute et nous préférons éviter la méthode Jean(Bon) (NDLR : [...] tu te démerdes).
 
Mes compagnons ont profité de ma lenteur à l'équipement pour réaliser une séance photo interminable (fruit de leur stage de la semaine précédente? ^^). Même après avoir équipé très confort en m'amusant un peu, j'arrive en bas, entends des voix... personne... toujours des voix... 30 minutes se passent, je décide donc de remonter pour voir quel est le problème et, à ma grande surprise, ils sont toujours en train de prendre moult photographies avec Laura comme modèle... Et elle y prend gout, elle ne n’arrête plus... On se serait cru au club Med... La spéléo, c'est plus ce que c'était...d
(NDLR : La séance photo a duré en tout et pour tout une heure et on n'y peut rien si Laura est très intéressée par la photo... ;)
 
Réponse de Philippe à mon arrivée : "On attend que tu finisses d'équiper". 
 
Ben voyons... Cette fois, c'est moi qu'on a pris pour un jambon... La descente se fait rapidement et nous rencontrons (selon Philippe) un magnifique remplissage que nous ne manquons pas de prendre en photo avec, comme modèle, ... Laura, qui aurait pu se croire à la plage... Puis pareil pour la remontée du puits... On enchaine les photos avec toujours le même modèle... J'ai eu tout le loisir de me geler les roubignoles et le déséquipement fut des plus salutaires pour me réchauffer. 
 
On retourne juste avant la salle du Gnome et nous décidons de faire une boucle supplémentaire en escaladant une pente dans un joint de strate sur environ huit mètres. On arrive sur une chatière et une étroiture donnée comme moyennement facile (ce qui est censé dire assez difficile en Belgique) et je peux vous dire que la réputation des étroitures belges est surfaite et elles se passent pas trop mal sans kit... (NDLR: La réputation qu’en font certains français…
 
Il se fait tard et nous décidons de rentrer en empruntant le même chemin qu'à l'aller. La descente de la pente de huit mètres s'avère un peu délicate. J'entreprends d'aider Laura en lui offrant comme prise mon épaule mais cette dernière préfère se venger pour mon choix de cavité en m'écrasant joyeusement le petit doigt. Décidément, l'encadrement c'est pas facile et c'est même dangereux, il ne faut pas hésiter à donner de sa personne...
 
Nous sortons après avoir passé 7h30 sous terre, l'équipe encore en bonne forme s'en retourne au gite pour déguster quelques boissons locales...
 
À retenir: La Belgique c'est génial. Première visite effectuée sur une toute petite partie de la cavité (et la plus facile) et déjà plusieurs obstacles un peu techniques et plein de jolies choses à voir. La Belgique regorge de cavités intéressantes sur le plan technique et géologique; en prime, on peut se ravitailler de doux breuvages à des prix défiants toute concurrence... 
 
Avis aux amateurs, nous y retournerons!
 

NDLR: Merci à Oliver et John pour les conseils et l'accueil. Et un grand bravo à Paul pour la très belle monographie consacrée au réseau Véronika Chawresse, le deuxième de Belgique avec plus de 5 kilomètres (à consulter dans la bilbiothèque du club).
 
Patrice


Participants

Patrice H. , Philippe K. , Laura L. , Delphine M.

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