Descriptif / Compte-rendu
Onomatopées (étude scientifique du bruitage en spéléologie)
(journée du samedi)
(réveil)
Coucou coucou coucou driiiiinnnnnnggg
Pfffff grumph froufrou
Eho ! Eho ! Miam miam glouglou
(départ)
Héhé ! Klong klung
Clac !
Vrouuummm vroummmm vrouiiiimmmmmsplash clac vlan clac
(on a trouvé le trou !)
Plotch plotch plotch ohhhhhhhh ouahouuuuu eho ! youhou !
(on met les néoprènes)
Plotch plotch haaaannnn haannnn plotch plotch
(on descend - partie dans l'eau)
Zouiiiiiiiipppp zouiiiipppp eho ! youhou ! hiiiiiiiiiiiii !!
ooooooooohhhhh splash splash splash zouiiiiipppp splash
blablablabla
splash splash plouf pouf pfffff
miam miam glouglou
(partie (très très) boueuse)
sprouitch sprouitch sppprrrouiiitttchhhh pffff
blablablabl grrrrr zouiiiippp paf GRRRR PFFFFF !
zouiiiiippp pafffff ouiiiiiiiiiiiiiinnnnnn !
(Ă©troiture pas obligatoire)
han han han han pfiou pfiou pfiou
sprouitch haaan pfiou pffffff
(le retour)
vrouuuuummmm clac clac toc toc
plop ! ouahou ! plop plop glou glou glou glou glou glou glou glou glou
miam miam
prout
glou glou glou glou glou glou raaaahhh
RRRRRR ZZZZZZZZZ
Homéotéleute
Quand les automobiles sont immobiles, je file toujours facile, en bon cataphile avec ma batmobile. Notre aéromobile indélébile de gens habiles et cinéphiles nous amène, subtils, jusqu'à notre domicile. Le concile, nous impose, d'être immobiles dans nos textiles de couchage, tels des fossiles. Le réveil inutile fait bouger les reptiles graciles que nous sommes. Comme des imbéciles, nous fuyons sans bile vers la cavité. Un trou facile, mais rempli d'argile. On file, indociles, vers les salles de boue hydrophiles et bientôt, malhabiles dans cet univers hostile, nous rampons fébriles vers la fin inutile.
Mais qui m'a indiqué cette étroiture merdique encore en exploration ?
Heureusement, pas de blessure, juste des bariolures de boue pour cette aventure. Nous voilà avec notre armure, caricatures de carrures à chevelure, à l'embouchure du passage boueux d'envergure. La morsure de l'eau et de cette température nous fait craindre de la pourriture dans notre nourriture ou des engelures. Heureusement, nous arrivons à la revoyure de la rinçure dans laquelle nous pouvons laver nos salissures et nos pelures. Un bain de polysulfure plus tard, les musculatures travaillent dans un murmure à la monture des derniers puits et à la fin de la mésaventure. Que de caricatures grâce à la photogravure ! Que nous sommes confortables dans nos chaussures, et sans courbatures !
Petite bière bien méritée après tous ces efforts.
Et c'est la pluie le lendemain, qui nous ennuie, sans parapluie. Et c'est (presque) réjouis, mais tout bleuis, que nous lavons, c'est inouï, le matériel, lui, dans la rivière. salie. Et c'est, épanouis, que nous rentrons sur Paris.
Delphine