Week-end culturel dans le Lot entre Musée et Cirque

Date
10 octobre 2015

Durée
2j

Type de sortie
Classique
Département
Lot (46)

Massif
Causses du Quercy

Commune
Assier

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Week-end culturel entre musée et cirque

Vendredi soir : rendez-vous au local pour une partie de Tetris géant ! Eh oui, faire rentrer le matos perso et collectif, nos petites affaires, les duvets, les courses (juste ce qu’il faut pour survivre jusqu’au lendemain matin) et cinq spéléologues dans la Yaya mobile n’est pas chose aisée … Mais à spéléo déterminé à s’enfuir de Paris, rien d’impossible !!

Après une arrivée tardive dans la nuit, le samedi matin ne fut pas d’une violence extrême, d’autant plus que le programme du week-end n’était pas ultra chargé ni ultra physique, avouons-le. Nous restons malgré tout efficaces : après un petit déjeuner dans le jardin sous un grand soleil, Yannick et moi partons récupérer les courses commandées au drive de Figeac et à notre retour, les kits sont déjà prêts … et Gaëtan réveillé !

Nous voilà donc en route pour l’Igue du Fennet. Lors du déjeuner (toujours au soleil, un vrai bonheur !!), Celina se souvient qu’elle avait mis des bières au frais dans le congélateur … et les y avait laissées. Nos hommes, si serviables, se pressent de se dévouer pour retourner au gîte sauver les bières pendant que les femmes équipent la cavité. Aussitôt dit aussitôt fait, Yannick et Gaëtan repartent au gîte (non sans menaces de très lourdes sanctions en cas de non-retour) alors qu’Amandine, Celina et moi partons dans la grotte. Celina équipe la vire d’entrée sous le regard patient et attentif accompagné de remarques pédagogiques d’Amandine. Les garçons nous rejoignent étonnamment rapidement. La cavité est certes petite mais très jolie, pleines de concrétions et de gours. Elle est également un terrain de jeu assez propice à des sorties techniques pour équiper des vires, des puits, sur spits ou amarrage naturel. Après la session équipement, place à la session culture avec une visite du « musée d’argile » où nous avons pu admirer les productions artistiques (et contrairement à ce à quoi on s’attendait pas spécialement vulgaires) des spéléologues venus jusque là. Gaëtan nous ayant dit que le fond du trou était gazé, nous ne sommes pas allés jusqu'à la salle à -45m : si un lotois dit qu’une cavité est gazée, imaginez ce que c’est pour un parisien … La gente féminine, fort exploitée ce week-end, déséquipe enfin la cavité pour un dîner bien mérité.

Le lendemain rendez-vous aux Halles d’Assier à 9h … euh non … Cindy fait son boulet et on arrive à l’heure … à la cavité !! Avec les moqueries de mes camarades en fond sonore, j’appelle notre guide Julien pour lui signaler mon erreur : un accent du sud très enjoué et sympathique m’indique qu’il n’y a aucun souci, il nous rejoint.
Tous équipés, nous nous engageons dans la cavité. Rapidement nous pouvons admirer d’imposantes silhouettes blanches de stalagmites et de colonnes. Alors que je mitraille à tout va et que dans une autre cavité nous aurions passé beaucoup de temps à prendre des photos de ces colosses de calcaire, Julien nous attire un peu plus profondément dans la grotte à travers des étendues de blanc, de stalactites, stalagmites et fistuleuses, en nous prévenant de garder de la batterie pour le reste de la sortie. Nous continuons donc en nous demandant ce qui peut être mieux que ce que nous pouvons déjà pu voir. Au vestiaire, arrive enfin le moment du striptease pour qu’on se change tous en télétubbies bleu marine et se retrouve face à une forêt de stalagmites géantes, d’immenses colonnes immaculées. Plus on avance, et plus la visite est magique. Nous arrivons à un gour de cristaux, où Julien nous fait remarquer ces colonnes quasiment en suspension à la surface de l’eau. La salle blanche porte très bien son nom. En entrant dans la salle des coupelles nous écarquillons de nouveau les yeux face à d’autres gours à cristaux, des draperies magnifiques ainsi que les fameuses coupelles de calcites. Bien que Julien fût armé de son tuyau en plastique pour aspirer une eau trop présente au niveau des coupoles, il n’a pas eu à en faire usage car il n’y avait pas d’eau, mais c’est l’intention qui compte ! Les photographes se dispersent alors sur différents ateliers et points d’intérêt. Julien, d’une patience d’ange et d’une compagnie plus qu’agréable n’hésite pas à tenir les flashes par-ci, éclairer avec sa lampe de casque par-là, nous indiquer des spots à photo et est à peine déconcerté par les positions parfois incongrues de nos photographes. Après moult photos prises, nous regagnons la surface, très contents d’avoir eu la chance d’admirer ces paysages souterrains. Nous remercions notre guide Julien avec une bière pour ce super guidage dans la bonne humeur et le quittons, non sans lui avoir arraché la promesse de nous contacter pour faire de la « spéléo » parisienne lors de ses virées dans la capitale.

Un grand merci au Spéléo Club de Figeac et à ses accompagnateurs qui prennent le temps de nous ouvrir ces splendeurs ainsi qu’à Pascale, leur secrétaire, très aimable et disponible pour répondre à notre désir de visiter la grotte du Cirque.

En attendant, les photos des vraies photos, vous aurez mes petites photos d’amatrice et des photographes eux-mêmes en pleine action ;)


Participants

Yannick A. , Cindy C. , Amandine D. , Celina M. , Gaëtan P.

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