Descriptif / Compte-rendu
Prévu depuis mi-mars, on attendait ce weekend avec impatiente pour enfin cocher la case « fond du Neuvon » sur nos cahiers (enfin que pour certains en fait)...
Mais voilà , le temps du mois de Mars n’a pas évolué alors que les mois passaient et après la grande inondation du bassin Parisien, nous avions perdu espoir d’atteindre le fond au sec… (voir compte rendu Neuvon, du 05/03/16).
Au vu des prévisions météo du niveau d’eau assez haut dans le Suzon (1.2 m3/s), et du fait que l’hydrologie de la grotte est méconnue, nous avons dès le début du weekend, revu nos objectifs à la baisse, pour les courageux ça seront donc aller jusqu’au boyau du Fakir l’objectif du samedi.
Fabien, Sylvain, Gaetan et Nathalie partirent le jeudi soir, avec pour objectif vendredi d’équiper les puits du Neuvon pour accélérer la descente du samedi (et aussi faire les courses !!). Ce fut choses faites avec brio, ou presque puisque une certaine personne que je ne nommerais pas n’avait pas pris suffisamment de mousqueton laissant la fin de la vire et le dernier puits non équipé…(ne pas suivre à la lettre et virgule près les fiches d’équipement, non ?)
Il n’empêche que quand j’arrivai le vendredi soir (avec le taxi de dijon ;)) les pizzas étaient faites ! Pendant qu’on les engloutissait, Jean-Paul, Serge, Antoine ET Gwen faisait la route…..
Tout ça nous amènes au Neuvon, et après les préparatifs habituels, nous rentrons dans la cavité vers 12h samedi… (Précisons que Gaétan manquera à l’appel, il a mal quelque part…)
La descente fait jurer quelques un, sur le rappel guidé ou la vire ou sur l’équipement en double non prévu (pourtant on avait réservé, bizarre… ), et arrivé en bas nous partons voir les fameuses griffades d’ours. Quelque photos ralentissent (déjà !) la progression, mais nous repartons assez vite pour faire un point manger en bas des puits. Puis commencera la longue marche vers l’objectif, ponctué de Ohh c’est beau, Ohh c’est grand (mais c’est juste les galeries.. ;)). Nous croisons l’autre groupe à l’As de Pique dont fait partie Jef (qui donc nous avait laché pour faire de l’explo..) et Nathalie, en petite forme, nous abandonne pour remonter avec eux.
Arrivé près de la rivière, on remarque finalement qu’il n’y a pas beaucoup d’eau… Un peu dégouté d’avoir changé nos objectifs, on continue tout de même jusqu’à la cascade pour en avoir le cœur net, et même si le réseau de la porcelaine était un peu mouillé, la cascade coule gentiment…..
Là le groupe se scinde en deux, ceux qui veulent aller voir le boyau du fakir, ceux qui veulent rentrer. Faut dire que ça fait un bout jusque-là quand même, et surtout on commençait à bien ressentir le manque d’oxygène.. (p** de CO2 !).
Jean-Paul et Antoine font alors demi-tour et nous (Fabien, Sylvain, Serge, Gwen et Moi) continuons jusqu’au Boyau. Notre progression est rapide, et moins de ¾ d’heure après nous sommes au boyau du Fakir. SEC !!! pas une goutte… Fabien boude.. (moi aussi un peu..) mais finalement on est quand même tous bien fatigué (la faute au CO2 surement et puis on n’avait pas prévu suffisamment de nourriture pour le fond), nous faisons demi-tour.
Bizarrement le chemin du retour, ponctué de toux, d’une traite jusqu’à la salle du Putch était relativement silencieux. Fabien m’avait promis une pause casse-croûte avec pates chaudes alors j’étais passée en tête, avançant à bon rythme depuis la galerie des prédateurs, économisant mes forces, mais……. En fait non…. Pas de pâtes, marche ou crève fut sa réponse… retrouvant quelques réconforts avec des barres, et la pause qu’on s’est octroyé à la salle du Putch (tout de même !) nous avons repris le chemin du retour à un bon rythme et à 23h45 les premiers étaient dehors… on n’a pu enfin respirer correctement, parce que 12h avec trop de CO2, perso j’en pouvais plus (mal au crane, toux..)
Bref vive le Neuvon, va falloir (encore) y retourner pour le fond ! Faudra bien ventiler avant…et prendre à manger… et ne pas faire confiance à Fabien… ni au niveau d’eau… et viser l’été sera mieux…quoique l’hiver peut –être……
Vassilissa