Barnum SSF

Date
22 octobre 2016

Durée


Type de sortie
Formation secours
Département
Meuse (55)

Massif


Commune
Savonnière en Perthois

Descriptif / Compte-rendu
Ah le Barnum ! Ça faisait un petit moment que j'entendais parler de ce "truc", qui avait l'air d'un grand festival de spéléos, un peu comme un rassemblement caussenard ou une AG de la Fédé. Vaillante de mes 2 stages estampillés SSF (le FTS et un petit week-end ASV quelques semaines plus tôt), je décide donc de participer et de m'aventurer dans ce grand exercice de secours, où, nul doute !, nous sauverons un (ou des) spéléo(s) de la détresse.  

Le lieu du rendez-vous est fixé à Savonnière en Perthois, ce qui va me permettre de découvrir ce célèbre endroit. Je pars le vendredi soir avec Gaétan a une heure raisonnable et je crois que nous arrivons à une heure raisonnable également (23h quelque chose), chose rare pour nos week-ends habituels. Nous retrouvons nos amis alsaço-champeno-haut-de-français sur place et ne tardons pas à nous coucher car le réveil est fixé à 7h le lendemain matin (plus tôt que mon réveil habituel de bureau !). Le lendemain 7h, les mêmes avec les yeux boursouflés, le teint bouffi et un grognement de type "iléoulekafé" avant tout "bonjour". Les choses s'arrangent un peu au fur et à mesure du petit-déjeuner et des litres de cafés absorbés.  

Puis soudain, 7h42, c'est l'alerte ! Un spéléo n'est pas ressorti de la carrière de Savonnière en Perthois depuis hier soir ! Il faut s'organiser. Je m'engage dans l'équipe "reconnaissance" ayant pour but de faire la jonction avec la victime et de remonter l'information au PC. Nous voilà donc partis en équipe de 5 (incluant Bruno et Eric B. et un autre Eric et quelqu'un d'autre, youpi la mémoire !) pour chercher la fameuse victime. Arrivés au parking, surprise, 2 voitures, donc au minimum 2 personnes coincées la-dessous. Nous avons pour consigne de visiter 3 cavités, la Sonnette, l'Avenir et la Besace. Nous commençons par la Sonnette et l'Avenir, et après quelques heures à tourner dans la carrière, finissons par arriver à la Besace, où, oh surprise, nous retrouvons 3 compères dont 1 victime (qui commençaient à trouver le temps long !). Une partie de l'équipe reste auprès de la victime pendant que le reste remonte pour attendre les consignes, et nous croisons au passage sur le chemin du retour un mono-équipe de recherche de l'équipe de "reco"... oups nous n'avons pas du être très bon !  

Les équipes ASV et Transmission sont rapidement mises à contribution, pendant que je fais mon 2ième aller-retour à la Besace pour le balisage (qui s'est avéré plus tard ne pas être le chemin le plus court possible... hmhmhm). Finalement, 3ième aller-retour pour aller aider les équipes Transmissions a re-rouler du cable/dérouler/changer bref, récupérer un peu de matériel qui s'était perdu sur le chemin qui n'était pas le plus court... J'ai un petit moment de répit pour déjeuner, çà fait du bien car il est presque 15h et le petit-déjeuner semble un peu loin. Finalement, les équipes techniques sont engagées (incluant Fabien, mais pas Gaétan qui souffre d'une migraine assez horrible) pour mettre en place les balanciers et autres joyeusetés pour remonter la civière, sans moi snif, mon baudrier n'aura finalement pas servi du week-end !  

4ième aller-retour pour porter la civière jusqu'en haut des puits ; l'équipement est toujours en cours donc nous ne pouvons pas la descendre jusqu'à la victime. Nous attendons un peu puis demandons à ressortir. Il y a ensuite un petit moment de pause, chouette j'ai soif ! Finalement le blessé est mis en civière et prêt à être remonté. Je fais partie de l'équipe brancardage aussi pour mon 5ième aller-retour, avec Gaétan, qui va heureusement mieux. Nous ressortons la civière sans trop de difficultés (mais c'est lourd quand même et j'ai failli y laisser un petit doigt) et il est temps de penser au 6ième aller-retour, cette fois-ci pour sortir des kits ; avec 3 kits chacun dont certains sont des sherpas, nous ressortons chargés ! C'est finalement mon dernier aller-retour, il est 20h30 et je suis autorisée à rentrer au gîte pour une bonne douche et un bon dîner pendant que les derniers déséquipent (on les a attendu pour manger quand même hein).  

Pendant ce temps, Nathalie veille au grain au PC, et fait du coloriage sur une grande feuille (alors oui c'est vrai et oui c'est du coloriage important car çà permet de savoir qui fait quoi où comment pourquoi combien à tout moment ! et avec 30 personnes engagées dedans, c'est pas facile !).

Le dîner est l'occasion d'échanges sympathiques et également de débriefer de la journée et de discuter du programme du lendemain : le nettoyage et comptage du matériel, un programme simple ! On en profite également pour choisir le nom du Spéléo Secours qui regroupera désormais l'Ile de France, la Champagne-Ardenne-Lorraine-Alscace et les Hauts de France : malheureusement ma super proposition (un truc du style "speleo secours du nord de l'est de l'ile de france de ouf de dingue de malade") n'est pas retenue. Quel dommage ! 

Le lendemain, réveil pas trop tardif pour nettoyer le matériel. Gros cafouillage du dimanche matin, il nous manque du matériel, nous envoyons une équipe chercher un possible kit ou sherpa manquant pour finalement s'apercevoir que nous avions mal compté le matériel... idem pour 2 spéléo-phones manquants, que nous cherchons toute la matinée et qui étaient en fait au fond du kit de quelqu'un (dont je tairais le nom, oui, même contre une quantité de bières artisanales astronomique). Nous déjeunons rapidement et nettoyons le gîte, ce qui permet à tout le monde de partir tôt. Le retour sur Paris s'effectue sans encombres (pas de bouchons car tôt !) et je suis à la maison, gentiment raccompagnée par Gaétan, vers 16h30.  

Delphine

Participants

Fabien C. , Nathalie L. , Gaëtan P. , Delphine P.

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