Les Ecouges 1 et 2

Date
22 juillet 2017

Durée


Type de sortie
Canyon - Classique
Département
Isère (38)

Massif
Vercors

Commune
Rovon, St Gervais

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
Il y a de nombreuses semaines que la sortie est programmée et pendant ce temps, l’équipe finale se dessina. Le 21 Juillet à 18h, Sébastien, Yannick, Gwénaëlle, Clément, président Sylvain et Jean-Charles se réunirent et prirent la route avec le minibus de l’équipe féminine de football, en direction de l’Isère où Les Ecouges les attendaient. 6 heures de route plus tard, les 6 trouvent leur lieu de résidence pour le week-end, une petite cabane en bois dans le jardin de Marie. Petite, car il ne fait aucun doute qu’il y a plus de surface de lit que de surface de sol. Mais les 6 ne sont pas venus là pour ça, ils le savent, la montagne les attend. Il est 1 heure du matin, soucieux d’être en forme, c’est en quelques minutes que l’équipe se coucha. Le réveil programmé à 7h30, ce sera sans lui qu’ils se lèveront face à l’impatience de découvrir ou redécouvrir ce canyon si réputé. La grippe des jours précédents de Sylvain ne l’arrêtera pas. De toute façon, vu le niveau de bêtise de Sébastien, tout le monde sait qu’il est en forme pour deux.

9h, nous reprenons la voiture pour rejoindre le départ cette fois. Sur une route sinueuse, nous croisons la cascade de 65 mètres qu’il nous faudra dominer quelques heures plus tard. Pour certains d’entre nous, il s’agira d’une première, le ton est maintenant donné. Nous ne serons alors qu’à mi-chemin, il nous faut donc continuer notre ascension. A l’issu d’un tunnel d’un autre temps, nous trouvons le parking du départ.

10h, nous sommes équipés, le niveau d’eau vérifié, c’est sans hésitation qu’on enjambe la glissière de la bordure d’un pont, pour rejoindre le lit de la rivière. Et quelques minutes plus tard, la première cascade de 9 mètres se présente à nous. Sébastien et Jean-Charles ont les cordes. Mais Sébastien, préféra laisser Jean-Charles équiper (ndlr : mensonge ! Sébastien a équipé la première et JC la deuxième). N’ayant pour unique expérience de canyon, un stage perf. effectué quelques mois plus tôt, c’est avec hésitation qu’il aborda l’équipement de la vire. Et finalement, malgré un petit désordre autour du point d’amarrage, tout le monde passa en quelques minutes. Mais cette révision faite a permis de gagner du temps car nous équipâmes à trois, le reste du week end. Les cascades s'enchaînent 12, 10, 13, 25… mètres, la vallée se découvre petit à petit jusqu’à cette avant-dernière de 12, nous déposant à quelques mètres de celle de 65. Le spectacle est somptueux, impressionnant, tout le monde profite de ce paysage à couper le souffle, le temps de choisir l’amarrage que nous utiliserons quelques minutes plus tard. La descente en deux temps fut époustouflante, de quoi creuser l’appétit.

13h30, nous rejoignons le départ des Ecouges 2, et nous apercevons déjà des groupes de BE partir devant nous. Nous le savons, si nous avons été presque seuls durant l’intégralité des Ecouges 1, il ne pourra en être de même pour la deuxième partie. Nous prenons le temps de déjeuner au bord d’une petite cascade en dévers, offrant le bruit apaisant du ruissellement de l’eau sur la roche et le spectacle de la végétation abondante l’encadrant.

14h30, nous sommes à nouveau équipés pour entamer la deuxième partie. Beaucoup plus ludique, cordes et sauts s’enchaînent et parfois s’emmêlent lorsque l’hésitation domine le non-initié. Nous descendons et plus nous avançons, plus le canyon se remplit de casques multicolores. Devant nous, une bonne vingtaine de personnes doivent maintenant passer la fameuse cascade vrillée. Mais nous sommes bien, apaisés, loin du tumulte des rues parisiennes, nous découvrons que tous les bouchons ne se valent pas. Puis on ressaute, puis on tobogue, puis on recorde puis nous entreprîmes d’équiper une tyrolienne que nous fîmes profiter à une famille arrivée juste à temps pour nous le demander.



Il est maintenant 17h et l’orage n’en peut plus de patienter. Clément remercie la rivière pour son accueil en lui faisant offrande de son téléphone. En retour et pour nous féliciter de notre exploit, elle nous offre quelques victuailles déposées au pied de notre minibus . Il se fait pressant alors nous nous hâtons de rejoindre notre cabane pour déguster un apéritif gourmand bien mérité, que nous ne manquerons pas de regretter. En effet, la pizza du « au petit creux » aura eu raison de certains d’entre nous. C’est avec un ventre au bord de l’explosion que nous finissons quelques boissons avant de retrouver un repos bien mérité.

JC

Participants

Yannick A. , Sylvain C. , Sébastien G. , Gwenaëlle M. , Clément N. , Jean-Charles R.

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