Vitalis

Date
30 mai 2019

Durée


Type de sortie
Classique
Département
Hérault (34)

Massif
Causse du Larzac

Commune
La Vacquerie-et-Saint-Martin-de-Castries

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
J’avais visité Vitalis en 1979, 2009 et 2012. C’est une cavité dont l’accès est restreint par suite des risques d’éboulement de l’entrée, soutenue par des piliers maçonnés. Grace à un contact local, j’avais confirmation des faits. L’idée était de trouver le lac terminal, non vu faute de temps en 2009. Mais pas de tenter d’égaler les photos de Philippe Crochet, voir là.
L’entrée est facile à trouver car bien décrite sur un site de randonnée. Un long bouchon sur l’A75 (45 minutes pour 5 km) nous fait entrer à 14 h. Mes souvenirs sont anciens mais reviennent au fur à mesure de la progression. Au pied de l’éboulis d’entrée, après les ruines, il faut escalader à travers une barrière de concrétion glissante où un bout de corde de 15 m est utile mais pas indispensable. Plus loin, nous cherchons dans le tas de blocs qui est la suite et équipons un ressaut glissant de 3 m qui semblerait pouvoir être évité par une étroiture dans l’axe. Là, je retrouve les étriers en corde, empruntés en 2009, qui montent dans une fissure. Ils sont doublés d’une corde fixe amarrée sur blocs. Plus loin, on débouche au sommet de la grande salle où la suite est en bas. Des traces partout, aucun amarrage, rien d’évident malgré mes recherches. J’équipe donc un R3 sur concrétions puis un R4 aussi sur concrétions, le tout doublé en dyneema (corde 20 m) mais c’est moche car tout frotte. Avec précautions, je tente de trouver la suite en allant vers le point bas de la salle. Toujours aucun amarrage donc j’accroche une corde de 25 m sur des stalagmites. Ce n’est pas EFS tout ça. Au point bas, peut-être la salle du bal d’après la topo, à droite les puits où il n’y a que des vieux spits. Mes souvenirs sont nets, il faut remonter jusqu’à un passage étroit descendant où je mets une corde pour Catherine avec fractionnement sur becquet. Remontée dans une grande salle avec gours (inscription CLPA 1968) où, dans un angle, des marches mènent à un ressaut équipé en étriers usés (ceux vus les fois précédentes) mais, là aussi, doublés d’une corde fixe qui frotte fort. Amarrage en haut sur chaine et spits. On est au sol d’un grand volume où on devine des départs en hauteur. Nous faisons quelques photos d’un beau coin concrétionné avant de descendre un plan incliné où une corde est nécessaire (25 m). Comme toujours, aucun amarrage donc on improvise au mieux. Pas terrible mono point sur bloc. Là, on retrouve ce qu’on a vu précédemment, une belle galerie avec la fameuse photo de Philippe Crochet de l’ile au milieu d’un bassin, presque à sec ce jour, et sa suite avec gours. Arrêt sur départs en hauteur mais un peu casse gueule et ce n’est pas l’objectif. Retour à la base du plan incliné et visite de la galerie perpendiculaire où se trouverait le fameux lac. Belles perspectives, gours au sol, le tout usé et sali par des centaines de spéléos. Laissant Catherine, je m’enfile en hauteur dans un méandre qui recoupe vite un gros tas de blocs où rien n’est évident. L’heure tourne, tant pis, on reviendra peut être, on sort. TPST 6 h. Après coup, mon contact local m’a dit que c'est effectivement paumatoire et qu’il a pas mal tourné en rond dedans pour en sortir et pourtant il connaît le coin.



Participants

Jean-Francois B.

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