Ouragan

Date
30 mai 2019

Durée
9h

Type de sortie
Classique
Département
Aveyron (12)

Massif
Causse du Larzac

Commune
La Cavalerie

Photos







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Descriptif / Compte-rendu
La grotte est à 10 min du gite, et nous partons pleins d’enthousiasme pour cet aven avec sa fameuse galerie des coquillages, au fond du trou, loin sur la topo. L’entrée est facile à trouver, et nous commençons la petite série de ressauts de l’entrée. Même en prévoyant de couper des cordes pour équiper les petits ressauts, nous trimballons beaucoup de corde superflue. Nous déjeunons en bas des ressauts, et commençons à nous attaquer au grand puit. Des spits ! Vite, équipons ! Ah non, en fait, ils devaient être là pour un secours, en tout cas, c’est sûr que ce n’est pas encore le grand puits, et nous avons besoin de 120 mètres pour l’équiper donc il ne faut pas se laisse distraire en chemin. Nous deséquippons ce ressaut avant de repartir à la recherche du grand puits. Enfin, nous y arrivons. Après un premier fractionnement à une quinzaine de mètres, en plein vide avec raboutage de corde, nous descendons, descendons, jusqu’au deuxième frac à 10 mètres du sol. Il y avait bien des fracs de confort, mais sur une autre voie, que nous ne voyions pas comment rejoindre. Ça promet pour le retour, mais au moins, une fois ce puits-là remonté, on sera tranquilles pour ressortir.
Ensuite, petite escalade de 5 mètres qui emmène dans une très jolie salle, pas bien haute ni large avec une sympathique faille de plusieurs mètres sur un des côtés, et la suite de notre aventure de l’autre. Et là, nous attendons pendant que Fabien aide John à équiper, au seul endroit qui mouille de la grotte. Pour s’occuper utilement en attendant, nous leur lançons quelques boules de glaise, pour montrer qu’on ne les oublie pas. Après ce charmant P39, avec des plateformes à chaque frac, nous arrivons dans un petit éboulis et nous glissons entre les blocs sans difficulté. Sauf que nous sommes maintenant à 6 mètres au dessus de l’actif, et que nous sommes censés chercher un P10. Mystère, mystère. Il est aussi mentionné une vire de 20m sur une margelle avec 8 spits : ça fait peu de spit au mètre. Pendant que Fabien se lance dans l’équipement héroïque de ce qui est sans doute le chemin sur la vire, sans jamais voir le point d’après qui est toujours trop loin, en opposition dans le méandre, nous retournons en haut de l’éboulis pour voir ce qui est sans doute le P10 mais clairement inutile en progression, et Gaëtan descend en dessous de la vire, près de l’eau, pour voir si le passage ne serait pas plus bas. Au final, nous passons, sur ce qu’il était bien généreux d’appeler une margelle, sans résoudre le mystère du P10 disparu. Nous arrivons dans une immense salle d’éboulis couverts de glaise, dans laquelle nous cherchons la suite. Il y a de très jolis sapins de boue, concrétions de boue et autres statues de boue : mieux vaut ne pas glisser, ni espérer sortir propre. Quelques endroits sont au demeurant très jolis.
Nous cherchons la suite pendant quelques temps, avant de trouver quelque chose qui pourrait correspondre mais pour lequel nous ne comprenons pas l’équipement, et utilisons la botte de John pour éviter le frottement pendant que Fab cherche la suite. Cependant, il est déjà 19h, nous avons froid, un peu fatigué, et le P39 puis P78 ne laisse rien envisager de bon sur la sortie. Les coquillages seront pour un autre jour si nous revenons, au moins maintenant nous connaitrons le chemin. Les kilos de corde superflus et humides se font maintenant sentir, mais bon, nous étions optimistes.
Le P39 fractionné se remonte bien, puis nous nous attaquons au gros du morceau : le P78 avec une bonne cinquantaine de mètres non fractionnés au milieu. Quelques chutes de caillou à la remontée, sans doute dues au kit, font attendre à l’écart, où certains trouvent des perles de caverne. Finalement, nous arrivons à sortir, vers 21h30 pour les premiers, il fait encore jour. Suite à des incompréhensions dans la grotte, certains retournent vérifier que tout va bien pour les suivants : oui, tout va bien, mais renkiter 100 mètres de corde, c’est long.
Nous terminons la journée en regardant la station spatiale internationale au-dessus de nos têtes (et bien sûr un beau ciel étoilé). En conclusion, pour voir la galerie des coquillages, il faut y aller avec quelqu’un qui connait le chemin, et savoir que c’est un objectif ambitieux, pas une petite sortie tranquille.


Participants

John C. , Fabien C. , Mathilde K. , François L. , Gaëtan P. , Vassilissa V.

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