Descriptif / Compte-rendu
Samedi 04 mai 2024
Vallon de Rais
Participants : Arthur P, Carole G
[Arthur]
Petite mise en jambe afin de réviser un peu les manip de cordes en début de saison.
On choisit d’aller dans un petit canyon dont le temps de parcours est donné pour 01h30 sur
Descente Canyon - Vallon de Rais, le
Vallon de Rais que l’on avait abandonné la dernière fois début juin 2023 après s’être fait surprendre par un orage au tout début de la marche d’approche avec Amandine, Sylvain C et Carole.
On part en direction de la cascade finale pour juger du débit, on compare aux photos que les copains nous ont envoyé, ça passe !
La marche d’approche monte alors de manière assez raide puis on suit un sentier qui longe l’encaissement de loin. Au bout de 30-40min on finit par arriver dans un pré d’où il est possible de faire une navette (pas très utile). C’est Carole qui équipera la quasi-totalité du canyon pour s’exercer.
On se change, et on démarre le canyon. Le début se fait en désescalade, en marche le long du ruisseau ou en amarrage sur arbre, on arrive enfin sur le premier vrai obstacle, une cascade non équipée. La verticale est impressionnante (elle doit bien faire 4m, c’est le début de saison on n’a plus l’habitude) et l’eau fait que l’on ne voit pas si on peut y mettre les pieds Plutôt que de descendre dans l’eau on choisit de descendre sur le côté, malheureusement pas d’amarrage naturel bien évident. On fera donc le rappel autour de tout un bosquet d’arbres bien enracinés. En bas il y a du courant et au moment de rappeler la corde se coince sous une racine. Carole part donc à la nage à contre-courant pour la débloquer et on finit par réussir à rappeler la corde.
Finalement, vu du bas, on se rendra compte que l’on aurait dû descendre dans l’eau, la verticale étant un gentil plan très incliné avec tout ce qu’il faut pour y mettre les pieds.
Encore un peu de marche en rivière ou sur les bords et on arrive enfin à l’encaissement. Quelques vasques un peu profondes puis une C5 (où la sangle servant à doubler aurait dû être changée il y a un moment) puis C8 avant d’arriver à la cascade finale, une belle C40 qui s’ouvre après un encaissement avec une vue magnifique.
Arthur reprendra l’équipement pour la dernière partie parce que comme on l’a dit, c’est le début de saison et 40m en fil d’araignée c’est un peu impressionnant.
On rééquipe avec une de nos corde la main courante qui est tonchée sur une des derniers nœuds et c’est partie pour la C40. Les différentes descriptions qui mentionnaient un « super équipement » ne laissaient pas présager d’avoir un frottement à gérer juste sous la marche en bois, mais aucune difficulté n’a été rencontrée. On descend tous les 2 sous les yeux de touristes curieux. On devra rabouter les cordes pour pouvoir rappeler et essayer plusieurs angles avant que la corde ne daigne bouger puis se laisser gentiment rappeler.
La cascade a elle seule justifie la balade tant le cadre est superbe.
De retour à la voiture on se fera alpaguer par un adjoint au maire qui pensais que l’on était descendus dans la partie se situant à l’aval de la cascade finale. Le quiproquo levé grâce à Carole, on le quittera en bon termes.
Temps passé à la descente, environ 3h (écart avec le timing donné par un début de saison, des réflexes à reprendre et une seule personne qui équipe, le timing donné faisant généralement référence à une équipe de 3-4 personnes où tout le monde équipe et qui tourne bien).
Petit canyon très sympathique pour une sortie du dimanche, la cascade finale est vraiment superbe et les conditions de débits étaient idéales (suffisamment d’eau pour que ce soit ludique sans être dangereux)
[/Arthur]
Mercredi 08 mai 2024
Rio Barbaira Aval
Participants : Arthur P, Carole G, Seb G, François L, Max L
[SEBASTIEN]
Lointain souvenir d’un super canyon en Italie (Ligurie), mais cauchemars de la route. 5 heures au lieu de 2h30 en raison d’un incendie dans un tunnel, ce qui nous obligea à ne pas perdre trop de temps dans le canyon afin de sortir avant 19h (arrêté municipal).
Objectif du jour : arriver « relativement » tôt pour ne pas faire la marche d’approche en plein cagnard et avoir tout le temps pour jouer dans l’eau :)
Départ matinal, 11h !!! Ça commence mal :/
Le GPS indique 1h30h de route, jusqu’ici tout va bien… Malheureusement, très rapidement, nous rencontrons les premiers bouchons (en mode piste noire - private joke) que nous ne quitterons qu’après le passage de la frontière !!!
Nous arrivons dans le village à 14h, aïe… Nous décidons de ne pas perdre plus de temps et faisons la marche d’approche immédiatement. Nous pique-niquerons au départ du canyon.
La marche se déroule tranquillement, nous sommes au pont en moins de 40 min.
Objectif pique-nique et soigner la plaie de Maxime qui a fait la marche d’approche en chaussettes basses dans des mic-canyons. Oups…
Hop, début du canyon. Personne n’ose faire le grand saut. Il faut dire que le niveau baisse d’année en année et qu’il faut bien viser.
Nous avançons tranquillement, mais le débit est relativement élevé pour ce canyon réputé facile et où il manque souvent d’eau !
Ce jour, nous devons souvent équiper hors-cru et éviter au maximum l’eau. Il n’est pas possible de descendre dans le flux !
Quelques petits mouvements me feront faire des tours de manège dans une vasque avant de pouvoir équiper la suite et installer une corde afin d’aider les suivants.
Plus loin, petite odeur méphitique, reste d’un sanglier… À partir de ce moment, nous essayons d’éviter de mettre la tête dans l’eau pendant quelque temps :)
L’heure avance… On presse le pas, mais de toute façon, nous serons hors délai. Tant pis… Safety first. Il vaut mieux arriver un peu en retard qu’en morceaux !
Arrivés au village, la pizzeria nous fait de l’œil, mais nous sommes attendus à Contes, donc nous nous changeons rapidement et retour vers la France ! Le chemin sera bien plus tranquille que le matin ! Ouf.
Arrivés à Contes pile poil en même temps que nos pizzas. Nous dévorons et direction le paddock pour reprendre des forces, car le lendemain, promis, on se lève tôt ! (spoiler : non)
[/Sébastien]
Descente Canyon - Rio Barbaira Aval
Jeudi 09 mai 2024
Vallon de l’Imberguet Aval
Participants : Arthur P, Carole G, Seb G, François L
Descente Canyon - Vallon de l'Imberguet Aval
[Carole]
Carole et Arthur ont déjà fait ce canyon il y a
quelques années
On se change dans le village de Duranus. On notera simplement qu'à Duranus, les gens se rincent l'œil tranquillement. Le parking est plein des deux côtés.
On croise des gens qui viennent de faire le
Vallon de l’Imberguet Amont et qui nous le conseillent, on le garde en tête pour plus tard.
Très courte marche d'approche, on commence là où se finit la partie amont.
Attention aux écrevisses albinos endémiques dans les premières vasques, on évite de marcher dans l'eau en empruntant une petite via ferrata sur le côté.
Le niveau d'eau est idéal, c'est le bon moment pour en profiter, il y avait d'ailleurs du monde devant et derrière nous dans le canyon.
Les obstacles s’enchaînent de manière agréable, ce canyon est très ludique et peut constituer un très bon choix pour faire découvrir l'activité.
Le débit de la Vésubie est incroyable. Arthur et François tente de récupérer un kit qui se révèle être un gros sac plastique...
On verra un magnifique Paon de nuit (papillon) énorme, chose que l'on veut partager avec un canyoneur du coin qui nous signale que lui est du coin et qu'il en voit tous les jours (oui oui tous les jours).
[/Carole]
Vendredi 10 mai 2024
Vallon de l’Imberguet Amont
Participants : Arthur P, François L
Descente Canyon - Vallon de l'Imberguet Amont
[François]
La description faite par des canyoneurs croisés la veille, au moment de nous changer, nous a donné envie de découvrir la partie amont du canyon. C'est notre sortie du jour !
Une fois n'est pas coutume, on se lève très tôt et on décolle avant midi, mais sans Seb, qui a préféré anticiper son retour vers la capitale. Une fois arrivés sur place, Carole renonce face à notre rythme "effréné" ; elle profitera du soleil et nous attendra à la sortie du canyon.
Nous marchons donc à 2, Arthur et moi, vers le début du canyon. Après une marche d'approche de 40 minutes en montée, dont une partie en plein soleil, on profite de l'ombre pour manger et attaquer notre descente dans ce petit ruisseau, qui semble peu fréquenté. Avec un peu d'eau et à la lumière du soleil, les chutes d'eau sont très jolies. Les petits obstacles s'enchaînent sans difficultés jusqu'à une première grande cascade On voit quelques crapauds, dont un de belle taille. Notre randonnée aquatique en sous bois se poursuit tranquillement jusqu'à une petite retenue d'eau en bas de laquelle on retrouve Carole. Nous marchons alors dans la partie intermédiaire jusqu'à nous retrouver en contrebas de la voiture, à l'endroit où on accède à la partie aval du canyon.
En résumé, c'est une sortie peu ludique, avec de beaux rappels, très accessible pour une initiation. La possibilité de poursuivre sur la partie aval, plus ludique est un gros plus.
[/François]
Samedi 11 mai 2024
Vallon de Bagnolar
Participants : Arthur P, Carole G, François L
[Arthur]
Dernier jour de canyon, on sent que François est un peu frustré de n'avoir fait que des sorties à la demi-journée, aussi on décide de se diriger vers une course un peu plus longue et réputée comme étant jolie et se faisant après une période de pluie, le
Vallon de Bagnolar.
Retour, encore une fois, dans la Vallée de la Vésubie. C'est le jour où le rallye Antibes Côte-d'Azur passe par Duranus, on change donc d'itinéraire pour prendre la voie rapide : plus de kilomètres pour un temps équivalent et une section à péage. Au moins on profitera d'un paysage différent.
On arrive sans encombre au parking (après avoir fait un gros écart sur la dernière portion de route pour éviter d'écraser un serpent) et on part sur la marche d'approche.
Quelques hésitations sur le chemin, on sort la carte sur le téléphone pour s'assurer que l'on a pris le bon embranchement, mais finalement la description est assez fidèle à la réalité du terrain. La marche d'approche est déjà en elle-même une petite randonnée de 01h30 très agréable. La vue est magnifique, on longe un bon moment un aqueduc (que l'on quitte momentanément, pour gagner du temps), on traverse le
Riou du Figaret sur une passerelle, puis on attaque l'ascension en plein soleil. Eh oui, faire sa marche d'approche à midi n'est pas l'idée du siècle lorsque l'on est chargés comme des bourricots, mais on n'est pas des lève-tôt. Comme le dit la devise non officielle du CSARI "
Qui est con doit souffrir".
On traverse une zone où affleure du minerai de fer sous forme de petites boules de couleur rouille prises dans leur matrice de calcaire avant d'arriver à une barre rocheuse où un chien nous accueillera. Il nous accompagnera jusqu'à l'entrée du canyon qui se trouve un peu plus loin en contrebas.
Pause déjeuner les pieds dans l'eau, on se change et c'est parti !
L'eau coule, elle est claire et fraiche mais la température extérieure est très agréable. On croise une Crapaud Epineux dans les premières vasques. On équipe chacun à notre tour de manière assez fluide, il y a des broches sur tous les obstacles pouvant nécessiter un équipement, mais on voit peu de main courante (on ne doit pas avoir la même définition de "pléthorique").
Les obstacles s'enchaînent entrecoupés de petites zone de nage dans la partie dégagée et on arrive enfin au premier encaissement, c'est beau !
On trouve une magnifique vasque d'eau cristalline dans laquelle on peut sauter de quelques mètres ou faire un toboggan, on en profitera pour remonter et la faire 3-4 fois chacun tellement c'est agréable.
On sort de l'encaissement un moment pour rentrer dans la zone centrale qui est plus profonde, mais plus large, on franchit quelques obstacles et on pénètre dans le second encaissement.
On arrive assez rapidement face à une muraille, le canyon fait un virage franc sur la gauche et s'enfonce d'un coup d'une bonne dizaine de mètre. En bas on marche dans des marmites au milieu d'un couloir, c'est très beau et cela doit être magnifique si l'on est là à l'heure où le soleil pénètre à l'intérieur.
On arrive enfin sur la fin du canyon, au fond des dernières vasques, beaucoup de végétaux morts qui fermentent, on a le droit à un petit shoot d'H2S quand on remue le fond. A l'issu du dernier rappel on prend pied dans le
Riou du Figaret oĂą le canyonisme est interdit.
On aura mis 4h montre en main, comme l'indiquait le descriptif.
On remonte ensuite le cours de l'eau et on se change sur un ensemble de grosses pierres plates avant de s'engager sur le sentier de retour qui est très bien indiqué.
On rejoint assez rapidement l'itinéraire que l'on a pris à l'aller, avant de traverser le
Riou du Figaret sur une passerelle. On tentera de suivre l'aqueduc tout du long pour éviter une montée/descente qui nous semble superflue, chargés comme on l'est d'affaires mouillées, mais ce faisant on rallongera significativement la marche de retour. Que ce soit pour les paysages traversés en rando ou pour la Canyon, cette journée valait vraiment le coup !
Arrivés à la voiture, on charge les affaires avant de reprendre la route. On ne tentera pas encore de passer par Duranus même si le rallye doit être finit, mais on choisira de prendre l'itinéraire passant par Castagniers et Aspremont. On varie les paysages et les points de vue avant de finir le week-end.
[/Arthur]
Dimanche 12 mai 2024
Pas d'activité, on range les affaires, on publie nos relevés de débits sur
Descente Canyon et François reprend la route vers Châlons-sur-Saône.